La région de Louga fait partie de la zone Nord avec Saint-Louis et Matam où le paludisme est en phase de pré élimination, a dit le médecin-chef de la région Dr Amadou Touty Ndiaye, affirmant que ‘’les cas sont rares mais deviennent plus dangereux’’.
Dr Ndiaye s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le paludisme dont le thème est axé encore cette année : ‘’En finir de bon avec le paludisme’’.
Sur une population de mille habitants, les cas de paludisme recensés sont moins de 5%, a-t-il dit. Mais, selon lui, des mesures doivent être prises pour un traitement rapide du fait que les cas deviennent plus difficiles.
Le paludisme est plus fréquent à Linguère et Dahra considérés comme des zones de transhumance et à Darou Mousty qui subit les influences de sa proximité avec la zone centre où la maladie est beaucoup plus présente, a signalé le médecin-chef de la région médicale de Louga.
Dr Amadou Touty Ndiaye estime que fort de cette réalité tous les cas rencontrés sont étudiés pour connaître leur origine et leur impact. Ainsi, a-t-il précisé, des enquêtes sont menées autour du malade pour savoir s’il n’a pas effectué un voyage durant les quinze derniers jours précédents dans une localité où la maladie est très présente.
Les médecins vont aussi s’intéresser à son entourage dont les membres seront testés pour savoir s’ils n’ont pas contacté la maladie, a déclaré Dr Ndiaye. Il a signalé que les cas graves (236 en 2014 contre 193 en 2016) et les décès (2014 zéro et 2016 4) ont connu une évolution contraire.
Il a invité les populations à cultiver le réflexe de dormir sous moustiquaires imprégnées et à recourir aux structures sanitaires en cas de fièvre.