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Lutte contre le paludisme: Une nouvelle stratégie en place

Publié le mercredi 26 avril 2017 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
La ministre de la santé pose la première pierre d`une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions
Dakar, le 14 juin 2016 - La ministre de la santé et de l`action sociale Awa Marie Coll Seck a procédé à la pause de la première pierre de PARENTERUS, une unité industrielle destinée à la fabrication de perfusions. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la santé et de l`action sociale

Le district de Kaolack va abriter ce mardi 25 avril, la journée mondiale du paludisme. Considéré comme une zone endémique à la maladie contrairement aux autres districts de la région, l’accent sera mis sur une stratégie participative et inclusive pour faire reculer le paludisme dans cette zone.

Comme déjà annoncé, la région de Kaolack va accueillir cette année la journée mondiale de lutte contre le paludisme ce mardi 25 avril, dans le district sanitaire de ladite localité. Une cérémonie que sera présidée par le Ministre de la santé et de l’Action sociale, Eva Marie Coll Seck.

Cette journée, compte tenu du caractère qu’elle revêt, du point de vue de la sensibilisation et la forte mobilisation que les autorités médicales entendent concéder avec leurs partenaires sociaux, marquera certainement les derniers jours de vie de la pandémie du paludisme dans la région de Kaolack. Si tel n’est pas le cas, elle sera ainsi une occasion pour les acteurs de la santé de réduire à la plus faible échelle, le taux de prévalence enregistré dans la région de Kaolack en 2016 et qui se chiffre aujourd’hui à 28,55 pour mille dans le district de Kaolack qui enregistre le plus fort taux d’incidence.

Outre la grande mobilisation à laquelle les populations sont invitées, le souhait des acteurs est de disposer d’une intervention davantage pertinente et la mise à la disposition du programme de moyens en quantité et qualité suffisante. C’est ce qu’ont fait savoir les organisateurs de cette rencontre hier, lundi en conférence de presse en prélude à la journée.

La démarche qui sera entreprise pour se séparer définitivement du palu d’ici 2020/2030, se reposera en grande partie sur une large sensibilisation des populations locales. Toutefois, force est de rappeler que dans les statistiques, le district de Kaolack est l’une des rares structures médicales qui résiste encore aux assauts des agents actifs. Il est, en effet, classé à la première place par rapport à la moyenne des incidences enregistrées au courant des années 2014, 2015, et 2016.

En 2014, il a enregistré un taux de 40 pour mille de prévalence contre 45 pour mille en 2015 et 28,55 pour mille en 2016, soit une moyenne de 37,85 pour mille. Une situation qui, selon le médecin chef de région, découle de la rupture en un moment donné du stock de moustiquaires (Milda) dans la région de Kaolack, mais également de la forte pluviométrie souvent enregistrée et d’un déficit criard d’un programme d’assainissement fiable d’où la pullulation intense des moustiques. Malgré ce phénomène, le plan d’action déroulé cette dernière année a connu d’importants résultats.

Les statistiques le confirment. Sur 84.102 cas consultés, seuls 14.107 personnes ont souffert du paludisme. Ce qui, à titre proportionnel représente un taux d’incidence de 13,39 pour mille, et 5, 63 pour mille pour les enfants âgés de 0 à 5 ans. Toutefois le taux de létalité pour ces deux (2) catégories de patients se limite respectivement à 0,049 pour mille et 0,089 pour mille

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