Le Service national de l’hygiène procède à des tests de "sensibilité des moustiques" avant l’utilisation d’insecticides, a informé le capitaine Cheikh dit Médoune Ndao, responsable de la lutte anti-vectorielle.
"Nous testons d’abord la sensibilité des moustiques par rapport à l’insecticide avant son utilisation. Actuellement pour la lutte contre le Paludisme, on utilise l’insecticide appelé pirimiphos-methyl qui reste un produit efficace", a-t-il expliqué.
Le capitaine Cheikh Ndao, aussi point focal des aspersions intra-domiciliaires et de la lutte contre les inondations s’exprimait dans un entretien accordé à l’APS en prélude à la journée mondiale du paludisme prévue le 25 avril à Kaolack (centre) sur le thème : "En finir pour de bon avec le paludisme".
"Nous mettons des produits au niveau des gîtes larvaires pour détruire non seulement les larves, mais également pour faire une lutte spéciale permettant de réduire la population vectorielle ou adulte", a-t-il ajouté.
Il a renseigné que le ministère de la Santé et de l’Action sociale avait instruit le Service national de l’hygiène de procéder à des opérations de saupoudrage d’insecticides dans les zones d’inondations à Dakar.
"On a accentué la démoustication dans ces zones et actuellement la population [moustiques] a diminué. Et l’opération a porté ses fruits", a-t-il confié.
Il a indiqué que cette opération sera étendue aux zones qui sont confrontées à la recrudescence des moustiques avant l’hivernage.