La question des menaces terroristes s’est invitée hier, lors de la rencontre entre la presse et les autorités de la gendarmerie. Selon le Général de brigade Mamadou Diouf, les Sénégalais ont, depuis un certain temps, le réflexe de dénoncer, lorsqu'ils constatent des suspects dans leur zone. Et tous les jours, ils reçoivent des appels téléphoniques dans ce sens. Mais, précise-t-il, cela n’empêche en rien de dire que la menace est toujours là. ‘’On ne peut pas dire que notre pays est blindé contre le terrorisme. Mais nous sommes en train de travailler sur l’adaptation des moyens, de la formation et des innovations en termes de posture opérationnelle. Il est aussi question de la tenue des points sensibles par les primo intervenants, patrouilles et opérations de sécurisation, de la densification des réseaux de recherche du renseignement avec des personnes habilitées et expertes dans le domaine’’, a soutenu le haut commandant de la gendarmerie territoriale.
Dans ce sens, des éléments du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont eu à cueillir, dans le passé, une haute autorité dans son fief après qu’il a été trouvé chez lui des indices faisant de lui un présumé. ‘’Nous sommes en train de tout faire pour lutter contre le terrorisme. Je ne vais pas vous raconter des chimères, mais des mesures sont en train très d’être prises dans le domaine de la prévention et de l’intervention.
Nous y travaillons et tous les jours’’, a laissé entendre le Général Diouf. Qui précise en outre ne pas être dans les dispositions de donner les statistiques en termes de personnes présumées terroristes détenues provisoirement. ‘’En termes d’enquête liée au terrorisme, les hautes autorités peuvent décider de filer l’enquête soit à la police comme à la gendarmerie. C’est à cause de cela que je ne saurais vous donner des statistiques en manière de lutte contre le terrorisme. Ce qui est important, c’est que les gens qui sont arrêtés dans ce cas d’espèce, vous les connaissez, qu’ils soient barbus comme non barbus, Sénégalais ou étrangers, sont entre les mains de la justice’’, a dit Général Diouf.