Le Grand cadre des syndicats de l’enseignement a décidé de reprendre les «armes» pour la matérialisation des accords signés avec le gouvernement. Oumar Waly Zoumarou, nouveau coordinateur et Cie vont observer un débrayage d’avertissement demain, jeudi 20 avril, à partir de 10 heures, après l’expiration de leur préavis de grève. Ainsi, les syndicats d’enseignants renouent avec ses plans d’actions, après une période d’accalmie saluée par la communauté éducative.
Dans ce premier plan d’actions, les enseignants effectueront des tournées de sensibilisation et de mobilisation dans les établissements scolaires pour informer leurs camarades de l’inertie des autorités sur certains points retenus dans le procès-verbal. Il s’agit du principe de la gestion démocratique des personnels enseignants, les lenteurs administratives sur les actes de reclassement, les rappels sur les années de validation dus aux enseignants.
S’y ajoutent la formation diplômante des instituteurs adjoints et son effectivité pour les titulaires de diplômes spéciaux. Aussi, les enseignants veulent une gestion démocratique des personnels enseignants et l’ouverture des négociations sur l’augmentation de l’indemnité de logement des enseignants.
En janvier dernier, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems), rappelons-le, avait déposé un préavis de grève pour exiger du gouvernement le respect des accords. Les camarades d’Abdoulaye Ndoye, secrétaire général du Cusems, exigent le paiement des sommes dues aux enseignants au titre des rappels. Ils avaient indiqué que 43.000 enseignants attendent un matricule ou un acte d’intégration et 23.000 environs un acte de validation.