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La recherche doit relever le défi de l’amélioration de la santé des populations (Recteur)

Publié le mardi 11 avril 2017 | Agence de Presse Africaine

© aDakar.com par DF
Ouverture du 18ème concours d`agrégation de médecine du Cames à l`Ucad
Dakar, le 7 novembre 2016 - Le 18ème concours d`agrégation à la faculté de médecine de l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) s`est ouvert aujourd`hui. Il se tiendra jusqu`au 15 novembre. Photo: Pr Ibrahima Thioub, recteur de l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Dans un contexte où les innovations technologiques décuplent les connaissances, la recherche doit relever le défi de l'amélioration de la santé des populations, a indiqué, lundi à Dakar, le professeur Ibrahima Thioub, Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

«Les applications de la physique, de la biochimie, du nucléaire, des sciences de l’information et des sciences humaines n’ont de cesse de décupler les connaissances et les outils en médecine, en nano-médecine, en pharmacie galénique, en implantologie bucco-dentaire, pour ne citer que ces spécialités. Dans tous les domaines, le défi auquel la recherche est confrontée et que nous devons relever est celui d’une amélioration de la santé des populations, une réponse adaptée à la demande en couverture médicale, humaine et universelle», a soutenu le Recteur Thioub.

Il s'exprimait à l'ouverture des 18emes journées médicales, pharmaceutiques, odontologiques et vétérinaires de la Faculté de médecine de l'Ucad qui se poursuivent jusqu'au 13 avril sous le thème de la pri0en chargé des urgences.

De l'avis du Recteur de l'Ucad, l’appel à la réflexion est d’autant plus impératif que l’humanité fait face à l’apparition de pathologies nouvelles dont les réponses sont à inventer, à la multiplication d’épidémies spécifiques dans des contextes de crises sociopolitiques majeures.

«Je songe, a-t-il indiqué, à la fièvre Ebola qui nous a valu, dans la sous-région, une période assez trouble. Le Sénégal peut s’enorgueillir de la compétence et du sang froid de ses personnels de santé qui ont guéri, le seul cas importé, auquel il a été confronté».

Ce faisant, il a affirmé que la plateforme d’échanges qu’offrent les Journées médicales de Dakar participe de la recherche de solutions à ces défis nouveaux. Elle est construite sur une option qui privilégie l’ouverture, le partage et la construction de solides partenariats régionaux, continentaux et planétaires. Il a ajouté que les problèmes de notre temps, ceux de la santé et du bien être des humains n’y échappent pas, s’inscrivent dans une perspective globale.

«Je voudrais insister sur la mise en œuvre actuelle de la réforme LMD dont la première génération sera bientôt sur le marché de l’emploi avec trois niveaux de qualifications : les licenciés, les titulaires du Master et les docteurs en Médecine. Ainsi, on pourra bientôt disposer de spécialités médicales et paramédicales dans diverses spécialités : des masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens, techniciens-prothésistes, diététiciens, etc. L’enjeu est de consolider la qualité et la diversité des études médicales de pointe tout en aménageant des passerelles de sortie aux niveaux licence et master, conformément aux dispositions réglementaires», a-t-il souligné.

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