L’actualité politique avec divers sujets, dont les violences enregistrées ce week-end et les réactions du parti au pouvoir suite à la manifestation de «Y en a marre», se paie la Une des quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA.
Img : La politique domine la Une des quotidiens sénégalais
Rendant compte des activités politiques du week-end, L’Observateur estime qu’elles ont pour «nom de code, la violence».
«Bataille rangée entre apéristes à Kaffrine, la police évite le pire. La caravane de Malick Gakou essuie des grenades lacrymogènes. L’Apr descend l’opposition et Y en a marre en flammes», écrit L’Obs.
A Kaffrine, poursuit L’As, les responsables de l’Apr s’affrontent à coup de chaises.
Dans Sud Quotidien, «l’Apr lève les boucliers» au lendemain du rassemblement du mouvement «Y en a marre».
Selon le ministre des Sports, Matar Bâ, «il n’y a eu à Dakar que des discours politiciens sans grande importance». «Ceux qui pensent que l’impunité peut se poursuivre se trompent lamentablement», affirme le ministre-conseiller, Mor Ngom.
Pour Moustapha Cissé Lô, «Y en a marre est avec des politiciens et bailleurs qui ont pris de l’argent».
«Malgré la mobilisation réussie de Y en a marre-Benno minimise», titre Le Témoin.
Nos confrères informent que la majorité présidentielle donne rendez-vous à l’opposition le 30 juillet, date des législatives.
«Le pouvoir fait feu sur Y en a marre : Ce qui fait peur…», note La Tribune.
S’intéressant à la gestion du pouvoir après les législatives, Le Quotidien met «la cohabitation en débat».
Pendant ce temps, L’As parle d’ «un week-end de flammes» et souligne ces incendies à Saint-Louis, au marché Hlm de Dakar, à Kaolack et à Saly.
«Une dame calcinée à Guet-Ndar. 44 cantines en fumées au marché Hlm. 100 millions de f cfa emportés à Kaolack», indique L’As.
Nos confrères de Walfadjri reviennent sur la radiation des policiers en avril 1987 et explique «comment, en deux jours, des milliers de vies ont basculé».
A sa Une, Le Soleil parle du pétrole et du gaz avec Christophe Bigot, ambassadeur de France, qui estime que «l’enjeu, c’est que la part sénégalaise soit significative».