Les populations de Khogué ont exprimé leur volonté d’avoir de meilleures conditions de vie, à travers des infrastructures socio-économiques, à l’instar des autres localités du département de Linguère.
Cette préoccupation ressort du discours du porte-parole du "Dahira sopé Naby", Ibra Dieng, qui s’exprimait à l’occasion du gamou annuel de cette localité située à 14 km au sud de Linguère.
Le problème le plus crucial, selon M. Dieng, est celui de l’absence du réseau électrique de la SENEEC, sans laquel plusieurs activités et services sont inconcevables. La centrale solaire installée par des bonnes volontés ne marche pas non plus, signale-t-il.
S’y ajoute les caprices du réseau de la téléphonie mobile, indique encore le porte-parole, selon qui il faut monter sur les arbres ou chercher des endroits encore plus élevés pour pouvoir appeler et se connecter à l’internet.
Ibra Dieng Ndao déplore "la non présence systématique des autorités", malgré le fait qu’elles sont toujours mises au courant de l’évènement. Selon lui, la seule autorité à y venir est Djibo Leyti Ka, président de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT) et leader de l’Union pour le renouveau démocratique (URD, mouvance présidentielle).
"Nous souhaitons aussi le bitumage de la route qui relit
cette localité à Linguère, pour faciliter le déplacement de la population, et l’unique collège de proximité est abrité par une école primaire. Le village ne dispose que d’une case de santé qui fonctionne avec les moyens du bord, un véhicule de transport en commun sert d’ambulance pour évacuer les malades", a-t-il encore déclaré.