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Diourbel: Les travailleurs de l’hôpital Heinrich Lübke affiliés au Syntras en grève

Publié le mercredi 29 mars 2017 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.

La section du Syndicat des travailleurs de la santé (SYNTRAS) de Diourbel a décrété mardi une grève de deux jours, pour réclamer l’amélioration des conditions de travail du personnel de l’hôpital Heinrich Lübke et protester contre le manque de nourriture pour les malades hospitalisés.

Le SYNTRAS souhaite aussi à travers ce mouvement d’humeur que le directeur de cet hôpital engage une concertation et un dialogue pour la bonne marche de la structure sanitaire.

Il avait déjà déposé un préavis de grève en lien avec sa plateforme revendicative qui porte aussi sur l’arrêt du paiement imposé aux patients lors des évacuations sanitaires.

Dans un entretien avec la presse, Boubacar Dacosta, le secrétaire administratif du SYNTRAS, a surtout déploré les conditions de prise en charge des malades qui, selon lui, ne mangent pas à leur faim.

S’expliquant sur les autres motifs qui ont conduit à la grève, M. Dacosta a souligné que le directeur de l’hôpital
"ne veut pas procéder aux avancements du personnel".

"Les licenciements abusifs, le refus de régulariser les salaires de 50 employés et le manque d’orthopédiste sont autant de griefs qui nous ont conduits à cette grève", a-t-il ajouté.

Toutefois, les travailleurs du SYNTRAS ont tenu à assurer le service minimum. Ils menacent cependant de faire au courant du mois des sit-in et des grèves, jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Réagissant à la grève et à la sortie des syndicalistes, le directeur de l’hôpital Heinrich Lubke, Dr El Hadji Amadou Dieng, a indiqué que "le point d’achoppement semble être une revendication financière".

"La question majeure qui a fait qu’ils [les travailleurs] sont en grève est le problème de l’indemnité de transport qu’ils veulent conserver, même s’ils sont en congé", a-t-il expliqué.

Dans un entretien avec la presse, il a indiqué que "tous les autres problèmes" évoqués par les syndicalistes "n’ont jamais été [abordés] lors des négociations", ajoutant que "l’évacuation des malades est une prestation payante".

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