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Installation des (SAU), loi anti-tabac, recrutement du personnel sanitaire: Macky se perd dans ses actes
Publié le lundi 27 mars 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
Le président de la République procède à l`installation du Cos-petrogaz
Dakar, 2 décembre 2016 - Le président de la République Macky Sall a procédé à l`installation du Comité d`Orientation Stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz). Photo: Le président de la République Macky Sall




Le magistère du Président Macky Sall a été marqué dans le domaine de la santé par l’installation de service d’accueil d’urgence (Sau) au niveau des structures hospitalières du Sénégal pour faciliter la prise en charge des urgences. Il s’ajoute le recrutement régulier des personnels de santé sans oublier la loi anti-tabac. Ce qui n’a pas empêché Macky Sall et son gouvernement se perdent dans leurs actes quant à la mise en place des différents programmes qui peinent à être performants ou/et efficaces.

Dans le domaine de la santé, le régime de Macky Sall reste marquer par l’installation de services d’accueil d’urgence au niveau des hôpitaux, de certains districts et centres de santé du Sénégal. Une réforme qui se généralise même si la mise en place se fait progressivement.

Dans toutes les structures de niveau III, l’effectivité est une réalité. Le patient dans une situation d’urgence est très vite pris en charge et orienté aux soins intensifs. Ledit service procède aussi au tri des malades qui doivent être considérés comme cas prioritaires, mais aussi sur la facilitation des évacuations. La coordination se fait aussi à un niveau supérieur avec le Sau national qui se charge de répertorier toutes les places disponibles au niveau des hôpitaux afin d’orienter les acteurs comme les sapeurs pompiers vers les structures hospitalières disponibles et d’éviter de les faire poiroter d’une localité à une autre, faute de place.

Comme dans tout programme, on peut relever des failles qui peuvent être liées à la formation du personnel destiné à s’adonner à cette tâche. Des spécialistes manquent dans les hôpitaux et le service d’urgence n’est pas épargné. Beaucoup d’entre eux sont des généralistes et si on trouve un urgentiste dans un hôpital, il est pour le plus souvent esseulé.

D’où l’urgence de former des médecins spécialistes même si le gouvernement, à travers une bourse de spécialisation, tente d’encourager plus de médecins à aller le faire pour au moins réduire l’écart dans certains domaines de la médecine. Il s’y ajoute aussi la mise à niveau des infirmiers pour l’adaptation de la prise en charge en urgence qui nécessite efficacité et rapidité.

Toujours, dans le cadre de la gestion des urgences, le volet administratif se signale par ses lenteurs. Car, le patient dans une situation d’urgence est tenu de faire les formalités avant d’être admis. Ce qui aurait dû être le contraire pour permettre aux médecins de sauver plus de vies. Il s’y ajoute un défaut de plateau technique, pas très adapté aux urgences.

LE RECRUTEMENT DES AGENTS DE SANTE

Depuis quelques années, le gouvernement de Macky Sall recrute régulièrement des agents de santé pour combler le manque de personnel sur tout le territoire sénégalais. Pour cette année 1000 sont mis à la disposition du ministère de la santé et de l’action sociale. Un nombre qui devrait aider certaines structures de santé à bien jouer leur rôle de service public. Dans ce recrutement de la fonction publique, on y retrouve des spécialistes. Ce qui a permis de doter certaines régions du Sénégal de gynécologues, de chirurgiens et autres ; et, dans les postes de santé d’appliquer la dualité pour rendre plus performante la prise en charge en plaçant un infirmier chef de poste et une sage femme. Aujourd’hui, même si la population applaudit, la répartition de l’effectif d’agents sanitaires pose problème. Car d’autres localités se sentent laissées rade en faveur de celles qui sont à Dakar, Thiès, Saint Louis, Kaolack entre autres.

LA LOI SUR LA VENTE ET LA FABRICATION DU TABAC

Le gouvernement de Macky Sall a voté la loi anti tabac touchant la vente, la fabrication, la publicité du tabac. Les fabricants devront se conformer aux exigences du ministère de santé et de l’action sociale et mettre des photos avertissant sur les méfaits de la cigarette. Une manière de sensibiliser les populations sur les maladies causées par le Tabac comme le cancer du foie entre autres. La vente du tabac où de la cigarette a été normalisée et la protection de la petite enfance assurée. Aucune personne n’a le droit de vendre des cigarettes à coté des lieux fréquentés par les jeunes et adolescents comme les écoles et autres sites. Mais aucune personne n’a non plus le droit de fumer dans les lieux publics. Pour cette loi qui a fait beaucoup d’éloges au niveau des sénégalais qui l’ont trouvé pertinente, ils sont en passe d’être déçus. Les gens continuent à enfumer d’autres sénégalais. Aucune mesure n’a été juste là exécutée. Des publicités continuent de se faire dans certaines chaines de télévisions. S’acheminant vers le délai de six pour appliquer les différentes mesures tant au niveau des fumeurs que des espaces publics qui doivent payer des amendes en cas de violation de la loi, ladite mesure semble être un mort-né.
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