L’African Crisis Group-Institut (ACG), un cabinet conseil panafricain, préconise une approche africaine et transfrontalière dans la résolution des conflits et la consolidation de la paix, a soutenu, vendredi, à Dakar, son directeur exécutif, Sékou Koureissy Condé.
"Ce qui nous intéresse, c’est la stabilité", a-t-il souligné à l’occasion d’une conférence de presse portant sur la mise sur la mise sur pied d’un Parlement africain de la société civile.
M Condé, en charge d’un cours sur la prévention et la résolution des conflits en Afrique à l’Université Columbia (Etats-Unis), a insisté sur la nécessité de "privilégier le dialogue" pour régler les crises politiques.
"C’est en ce sens que l’affaire de la détention préventive du maire [de Dakar] Khalifa Sall nous intéresse. Le Sénégal est un pays modèle en stabilité et nous interpellons les acteurs à privilégier le dialogue, la médiation", a-t-il souligné.
Il rappelle que "la prison n’existe pas’’ dans les cultures africaines qui privilégient "les médiations, le dialogue, la réconciliation" qui ’’ont toujours fondé les sociétés africaines".
Dans ce cadre, ’’le règlement traditionnel des conflits peut jouer un rôle important dans la cohésion sociale", a soutenu le directeur exécutif et co-fondateur de l’African Crisis Group Institut.
L’African Crisis Group Institut est un bureau de conseil et d’études stratégiques créé en 2011 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il se donne pour mission "l’évaluation et le suivi des risques", "la prévention et la résolution des conflits", "’appui à la bonne gouvernance", "la consolidation de la paix", entre autres.