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Gestion de dossiers politico-judiciaires de 2012 à nos jours: La "cravache" brandie à maintes reprises
Publié le vendredi 24 mars 2017  |  Sud Quotidien
Palais
© Autre presse par DR
Palais de justice de Dakar




De 2012, année de l’accession du Président Macky Sall à la tête de la magistrature suprême, à nos jours, la liste des personnalités politiques traînées devant la barre ou ayant passé un séjour carcéral, est longue. Si ce n’est la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), qui traque des leaders politiques dans le cadre de la reddition des comptes, c’est le Tribunal correctionnel de Dakar qui poursuit et/ou condamne ces derniers pour divers délits et crimes. La justice, durant ce magistère du chef de l’Etat, Macky Sall, n’a vraiment pas chômé sur les dossiers politico-judiciaires.

LES POLITIQUES ET LA REDDITION DES COMPTES

Considéré, à tort ou à raison, comme «une arme redoutable» entre les mains de l’actuel régime, l’argument de la reddition des comptes brandi à maintes reprises, semble avoir pris une bonne place sur les différentes causes d’emprisonnement de leaders politiques. Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall ne dira pas le contraire. Actuellement sous les liens de la détention dans l’affaire dite de la “Caisse d’avance“ de sa municipalité, l’édile socialiste de la capitale est accusé de malversations présumées concernant la gestion de ladite caisse, pour un montant estimé à plus de 1 milliard 800 millions. Avant le Chargé à la vie politique du Parti socialiste (Ps), le fils de l’ancien président de la République, Karim Wade a fait les frais de cet argument. En effet, “Wade fils“ a été condamnée et emprisonné pour enrichissement illicite à 6 ans de prison ferme par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). La même juridiction exceptionnelle, pour les mêmes délits, a reconnu l’ancienne sénatrice libérale Aïda Ndiongue, coupable et placée en détention, en 2015.

L’ARTICLE 80 SOUVENT EVOQUE

Comme autre motif évoqué par le procureur pour mettre la main sur des personnalités politiques, c’est, entre autres, l’offense au chef de l’Etat. Sur ce point, les anciens camarades de l’actuel chef de l’Etat, semblent avoir remporté la palme en termes de remontrances concernant ce délit. En effet, de Me El Hadj Amadou Sall à Bara Gaye, en passant par Samuel Sarr, tous membres du Parti démocratique sénégalais (Pds), les délits retenus contre eux concernent l’article 80 du Code pénal sénégalais en vigueur. Quant aux autres anciens compagnons de l’actuel “Homme fort de Dakar“, notamment le Secrétaire national adjoint du Pds, Oumar Sarr, l’Ancien Premier ministre et président de l’Act, Abdoul Mbaye et Mamadou Lamine Massaly, tous ont été traînés devant la justice soit pour faux et usage de faux, soit de diffusion de fausses nouvelles, ou encore d’injures publiques sur des personnalités politiques.

LES POLITIQUES DANS LES AFFAIRES DE CRIME ET AUTRES DELITS

La liste des hommes politiques ayant affaire avec “Dame justice“ est loin d’être exhaustive, sous les 5 ans de gouvernance de l’actuel régime. Le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias, tout comme celui de la Médina, Bamba Fall, sans oublier le responsable de l’Ujtl, Toussaint Manga, viennent gonfler ladite liste. Même s’il n’a pas effectué un retour à Rebeuss, pour avoir purgé la peine qui lui a été infligé, à savoir les 2 ans de prison dont 6 mois fermes, “Dias fils“ a été reconnu coupable des chefs d’inculpation de délit de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention illégale d’arme sans autorisation administrative, par le Tribunal correctionnel de Dakar. Son camarade de parti, Bamba Fall croupi toujours en prison pour avoir été cité dans le saccage de la Maison du Parti socialiste (Ps), le 5 mars 2016. Lui et ses co-inculpés sont accusés de tentative d’assassinat, de violence et voie de fait, de menaces de morts. Le jeune libéral, Toussaint Manga a aussi passé un séjour carcéral à Rebeuss pour avoir participé à une manifestation interdite. Il en est de même pour Victor Sadio Diouf, Secrétaire général du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel), mis aux arrêts pour destruction de biens publics.
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