Le représentant régional du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, Andrea Ori, a invité lundi à Dakar les forces de sécurité à être "plus conscientes" du rôle des journalistes dans l’exercice de la démocratie, de manière à contribuer à "un climat de sécurité nécessaire" à la préservation de la liberté d’expression.
"Les forces de sécurité doivent être plus conscientes du rôle des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme dans une démocratie et de leur propre fonction pour assurer un climat de sécurité nécessaire afin de garantir la liberté d’expression, la liberté de la presse et les droits de l’homme en général", a-t-il dit.
Il s’exprimant à l’ouverture d’une formation des forces de sécurité sur le thème ’’La liberté d’expression, la sécurité des journalistes et défenseurs des droits des femmes".
Le renforcement de la sécurité des journalistes "permet une meilleure diffusion de l’information au sein de la société", une perspective qui contribue à la "consolidation de paix, de la gouvernance démocratique, et du développement durable", selon Andrea Ori.
Le but de la formation est d’améliorer les capacités des forces de sécurité à garantir la liberté d’expression et la sécurité des journalistes et de faciliter le dialogue et la coopération entre eux, les média et les défenseurs de droits humains, a-t-il expliqué.
"Elle intervient dans le cadre de la mise en œuvre par le HCDH et l’UNESCO du Plan d’action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité’’, a souligné Andrea Ori.
Il a rappelé que cet instrument avait été approuvé par le conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations unies en 2012, suite à une résolution de l’assemblée générale des nations unies en 2013.