Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Immigration irégulière vers l’Europe via la Méditerranée - Les chiffres de l’horreur: 525 décès en trois mois
Publié le lundi 20 mars 2017  |  Sud Quotidien
l’immigration
© Autre presse par DR
l’immigration en Méditerranée




L'Agence des Nations Unies pour les Migrations a lancé, mercredi 15 mars 2017, à Genève (Suisse), la campagne Aware Migrants, pour informer les migrants sénégalais et africains des dangers de la migration irrégulière. Auparavant, la veille mardi, l’Organisation internationale des migrations (OIM), a mis à jour les informations sur les arrivées de migrants en Europe via la Méditerranée et le nombre de disparus en 2016 et 2017. Les chiffres font froid dans le dos tant la Méditerranée se transforme en cimetière de plusieurs centaines voire plusieurs milliers de candidats à l’eldorado européen.

19 653 migrants sont entrés en Europe en 2017 via la Méditerranée et 525 cas de décès ont étés enregistrés depuis le début de l’année 2017, donc en moins de trois mois, contre 482 morts entre le 1er janvier et le 14 mars 2016. L’année dernière, durant cette même période, 152.701 migrants sont arrivés en Europe par la Méditerranée. La majorité d’entre eux est originaire du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Nigéria et de la Gambie, comme en 2016.

C’est l’Organisation internationale des migrations (OIM) qui a ainsi mis à jour ses données, le 14 mars dernier, veille du lancement par l'Agence des Nations Unies pour les Migrations mercredi, à Genève (Suisse), de la campagne Aware Migrants (voir www.AwareMigrants.org). Cette campagne vise à sensibiliser les migrants de 15 pays, principalement ceux d’Afrique de l'Ouest, de la Tunisie et d’Egypte sur les dangers de la migration irrégulière à travers le désert du Sahara, la Libye et la mer Méditerranée. Elle démarre dans les pays cibles et ceux de transit à travers les médias sociaux, la télévision et des spots radio.

LA MEDITERRANEE CENTRALE, LE PLUS GRAND CIMETIERE DE MIGRANTS AFRICAINS

Suivant les pays et l’itinéraire, du 1er janvier au 12 mars 2017, 15.843 migrants sont arrivés en Italie et 481 autres ont disparu en Méditerranée Centrale. La Grèce a accueilli 2810 personnes alors que 2 autres candidats à l’immigration ont péri en Méditerranée Orientale. En Espagne, l’OIM a enregistré 1000 entrées là où 42 sont morts en Méditerranée Occidentale. L’OIM rappelle également que du 1er janvier au 14 mars 2016, les arrivées en Italie étaient de 9496 alors que 101 autres candidats sont portés disparus en Méditerranée Centrale. La Grèce a reçu 143.205 migrants et 354 autres sont morts durant le voyage en Méditerranée Orientale. Quant à l’Espagne, aucun chiffre n’a été fourni en ce qui concerne les arrivées durant la même période de 2016. Toutefois l’OIM a dénombré 27 morts sur la route de l’Espagne en Méditerranée Occidentale.

D’après le projet de l’OIM sur les migrants disparus, le nombre de décès en Méditerranée,– 525 –, dépasse de 43 fois le total de l’année dernière à la même période (482). Déjà, lundi dernier, Christine Petré de l’OIM en Libye, a écrit que l’équipe de l’OIM continuait de recevoir des signalements de violences contre les migrants à travers la région côtière de Libye. Samedi 11 mars, un corps a été retrouvé à Subratah, portant le nombre total de corps retrouvés au large de la Libye depuis le 1er janvier à 148. Ces informations sur les décès de migrants ont été recueillies par le Centre d’analyse des données migratoires mondiales de l’OIM. Et la source de préciser que tous les chiffres sont des estimations minimales.

L’ITALIE ACCUEILLE 80% DES 19.653 MIGRANTS ENTRES EN EUROPE PAR LA MER

A la date du 14 mars 2017, l’OIM révèle que sur les 19.653 migrants et réfugiés entrés en Europe par la mer, plus de 80 pour cent sont arrivés en Italie et le reste en Grèce et en Espagne. Selon l’organisation, pendant les 73 premiers jours de 2016, ils étaient 152.701. A la date du lundi 13 mars 2016, Kelly Namia de l’OIM à Athènes a informé que 2810 migrants et réfugiés en ont rejoint l’Europe en passant par la Grèce depuis début 2017 contre 143.205 à la même date en 2016. Elle a signalé un incident qui s’est produit samedi dernier 11 mars au large de Chios, où les garde-côtes grecs ont secouru 58 migrants. Ces données sur les arrivées sont recueillies par les gouvernements respectifs et les bureaux de l’OIM sur le terrain, précise la source.

SITUATION DES MIGRANTS ET REFUGIES DANS LE MONDE : 788 morts entre janvier et mars 2017

Partant toujours des données de l’OIM, les décès de migrants et réfugiés à travers le monde du 1er janvier au 14 mars 2016 se chiffrent à 1165 personnes contre 788 morts enregistrés cette année entre le 1er janvier et le 12 mars 2017. Suivant les régions, en 2017, au total 525 migrants sont décédés en Méditerranée contre 482 l’année précédente, 13 en Europe en 2017 contre 15 en 2016. Il y a eu 10 morts au Moyen-Orient en 2017 contre 32 en 2016. En Afrique du Nord, on dénombre déjà 47 morts cette année contre 392 l’année dernière.

La Corne de l’Afrique, l’Afrique Subsaharienne et l’Amérique du Sud n’ont pas encore enregistré de victimes en 2017, même si dans ces régions l’on a déploré respectivement 84 morts, 23 et 10 décès en 2016. L’Asie du Sud-Est, les Etats-Unis/Mexique, l’Amérique Centrale et les Caraïbes comptent respectivement 44 décès (en 2017 contre 35 en 2016), 60 morts (en 2017 contre 47 l’année précédente), 8 disparus (cette année contre 16 en 2016) et 81 tués (en 2017 contre 29 en 2016). L’Asie de l’Est où aucun cas de décès de migrant n’a été déploré par l’OIM durant toute l’année 2016 en est toujours à zéro mort depuis le 1er janvier 2017.

IMMIGRATION CLANDESTINE : Quand le Sénégal expose ses fils à l’étranger

Alors que l'Agence des Nations Unies pour les Migrations a lancé sa campagne Aware Migrants, pour informer les migrants sénégalais et africains sur les dangers de la migration irrégulière mercredi dernier, 15 mars 2017, à Genève (Suisse), des acteurs se prononcent sur les causes et solutions pour venir à bout du fléau. Invité de Sud Fm Sen Radio, Boubacar Sèye d’ « Horizons sans frontières » (HSF) qui encourage la sensibilisation pour juguler ou réduire les risques des migrations irrégulières, en appelle à un changement de paradigmes au Sénégal. Pendant ce temps, Abdou Silèye Kidiéra du Programme des domaines agricoles communautaires, interrogé toujours par la radio Sud Fm, défend le PRODAC, entre autres projets mis en place par l’Etat pour lutter contre l’immigration clandestine en fixant les jeunes dans les terroirs, avec comme mission première de créer 30.000 emplois en 5 ans.

BOUBACAR SEYE, PRESIDENT D’HORIZONS SANS FRONTIERES SUR LA CAMPAGNE AWARE MIGRANTS : «Nous encourageons la sensibilisation pour juguler ou réduire les risques des migrations irrégulières, mais…»

«Il faut dire que l’émigration clandestine dévoile des aspects aux conséquences incalculables dans nos sociétés en situation de vulnérabilité chronique. L’actualité migratoire de l’année 2016 a été marquée par des naufrages au large de la Méditerranée. Des drames qui ont occasionné plus de 5000 morts dont plusieurs ressortissants sénégalais. Et, aujourd’hui, nous encourageons effectivement tout ce qui est sensibilisation pour juguler ou du moins réduire les risques à des proportions tolérables. Mais, dans un pays comme le Sénégal, je pense qu’il est temps de changer de paradigmes, il faudrait une vision beaucoup plus stratégique dans lutte contre l’émigration clandestine en créant ce qu’un appelle des CRP (Centre de Relecture de la Perspective) et des OAP (Outil d’Aide à la Prise de décision). Parce qu’aujourd’hui, quand on fait la typologie ou un survol des théories migratoires dans un pays comme le Sénégal, la cause principale est la pauvreté cyclique et chronique, le chômage endémique des jeunes. Je crois qu’aujourd’hui, il faudrait revoir les perspectives, changer de paradigmes ne serait-ce que pour réduire ces risques là à des proportions tolérables ».

LE SILENCE ASSOURDISSANT DES ETATS AFRICAINS

Nous l’avons tantôt dit, nous regrettons encore une fois dans ce dossier migratoire-là le silence assourdissant des Etats africains. Nous avons l’impression que l’immigration étant pour les Etats africains une soupape de sureté pour résoudre leur morosité économique, c’est ce qui explique leur silence. Aujourd’hui, toute l’Afrique est endeuillée, cette force vive meurt en Méditerranée. Il y a autant de cadavres que de sardines en Méditerranée. Mais, aujourd’hui, l’Afrique n’ouvre pas de belles perspectives pour cette jeunesse en quête d’un avenir meilleur. C’est là que nous disons qu’il y a effectivement problèmes quelque part. Il faudrait, aujourd’hui, une mobilisation citoyenne, voir les causes. Dans un pays comme le Sénégal, on parlera de la pauvreté. Et, les enjeux sont là, il faudrait lutter contre le chômage endémique des jeunes, mettre plus l’accent sur la formation et la création d’emplois. Je crois que le débat devrait être économique aujourd’hui, ça devrait être tourné autour de l’économie, comment lutter contre l’extrême pauvreté et le chômage endémique des jeunes ne serait-ce qu’aujourd’hui pour juguler ou réduire les risques à des proportions tolérables.

POUR L’OUVERTURE D’UNE INFORMATION SUR LES COMPENSATIONS FINANCIERES DES SENEGALAIS RAPATRIES DES ETATS-UNIS

Nous, nous avons une position de principe et de fermeté en ce qui concerne le rapatriement des sénégalais. Un rapatriement, quand il n’est pas volontaire, est une violation des articles (page 5) de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Ce qui se passe aux Etats-Unis est anormal, d’autant plus que les Etats-Unis ont un statut particulier, c’est un pays formé par des migrants. Aujourd’hui, aux Etats-Unis, nul n’a le droit de rapatrier un migrant, quelque soit les motifs et quelque soit la situation de ce migrant là. On parle de migrants qui sont en situation irrégulière. Qu’à cela ne tienne ! Et là, encore une fois, nous interpellons l’Etat du Sénégal parce qu’aujourd’hui nous avons eu des déclarations par-ci, par-là. L’Etat du Sénégal a eu à faire un choix suicidaire: c’est d’accepter le rapatriement. Et, je rappelle qu’en jurisprudence, en ce qui concerne les migrations internationales ou en matière de droit, on ne peut pas faire un rapatriement sans accord ou compensation financière. Et là, effectivement, je pense que ce qui se passe aux Etats-Unis demande d’être édifié. Le peuple a besoin d’être édifié et nous demandons tout simplement l’ouverture d’une information pour nous dire ce qui s’est passé. Parce qu’on ne peut pas rapatrier des Sénégalais de façon abusive sans compensation financière.

L’ETAT DU SENEGAL BRILLE PAR SON ABSENCE DANS SA MISSION DE PROTECTION DE SES FILS A L’ETRANGER

Et si l’Etat du Sénégal a signé des accords pour le rapatriement de ses fils, c’est ce que disent les rapatriés, mais là il s’agit tout simplement d’une faute stratégique très grave. Donc, aujourd’hui, je crois que nous avons besoin d’explications crédibles. Le ministre (en charge des Sénégalais de l’extérieur, ndlr) devrait venir devant l’Assemblée nationale ou devant le peuple sénégalais pour des explications crédibles en ce qui concerne ces rapatriements là. Le Sénégal où pratiquement l’émigration est crédible, ou les thèses sont crédibles, j’allais dire, toutes les théories se vérifient aujourd’hui au Sénégal. Le Sénégal étant une terre d’immigration, dans un tel pays, je crois que vu ce contexte géopolitique, il faudrait une diplomatie à la hauteur des enjeux géopolitiques. Le peuple de la diaspora sénégalaise qui vit aujourd’hui le martyr est de plus en plus demandeur de solutions alternatives. Mais, malheureusement, sous le silence assourdissant, c’est l’Etat du Sénégal qui brille par son absence dans sa mission en ce qui concerne la protection de ses fils à l’étranger.

POUR DES EXPLICATIONS CREDIBLES SUR LE RAPATRIEMENT DE SENEGALAIS DES ETATS-UNIS, QUITTE A CONVOQUER L’AMBASSADEUR AMERICAIN

Nous avons tous condamné ce qui se passe aux Etats-Unis et nous avons besoin d’explications crédibles, quitte à ce que l’ambassadeur des Etats Unis au Sénégal soit convoqué pour nous donner des explications parce que ce qu’il se passe est anormal. Alors, si le Sénégal ne fait rien, si le Sénégal affiche une position de faiblesse, ce qu’il a fait en discutant avec l’administration Trump dès le début, il faudrait s’attendre à ce que dans les mois à venir d’autres vols suivent. Nul n’est épargné, même ceux qui sont en situation régulière. Là, effectivement, nous interpellons le président de la République pour que l’Etat joue sa mission régalienne en ce qui concerne la défense de ses ressortissants vivant aux Etats-Unis».

ABDOU SOULEYE KIDIERA, DU PROGRAMME DES DOMAINES AGRICOLES COMMUNAUTAIRES (PRODAC) : «Le but du PRODAC c’est d’aider à lutter contre l’immigration clandestine en fixant les jeunes dans les terroirs»

«Le but du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), c’est d’aider à lutter contre l’immigration clandestine en fixant les jeunes dans les terroirs pour qu’ils ne soient pas tentés par l’immigration. Quand on va réussir à atteindre nos objectifs les jeunes quitteront Dakar pour repartir dans les terroirs. Parce que si vous prenez les laveurs de voitures qui sont là, vous leur demandez, ils ne tiennent pas plus de 25.000 F Cfa par mois. Pour 2000 francs, 1000 francs, 3000 francs par jour, vous lavez, mangez avec, réglez vos besoins. Du coup, vous n’avez pas 25 ou 30.000 francs, le mois, entre vos mains. Avec le PRODAC, vous retournez chez-vous, vous logez chez-vous, vos parents sont à côté, vous avez une bourse de 30 à 50.000 francs dans un premier temps avant d’être un employé. Ça si les gens l’ont, ils vont retourner forcément dans leurs terroirs. Donc c’est ce programme qui va fixer les jeunes dans leurs terroirs, en termes de rendements agricoles. Il faut d’abord noter que nous n’avons pas pour but premier d’augmenter la productivité au Sénégal, c’est le rôle du ministère de l’Agriculture. On va nous juger sur le nombre d’emplois créés. Maintenant, quand nous passons par l’agriculture, l’élevage, la transformation des produits agricoles, c’est un prétexte pour la création d’emplois. C’est un secteur pourvoyeur d’emplois. Donc forcément il nous faut de bons rendements, nous ne faisons que contribuer au rendement, mais ce n’est pas le but premier. Par moment, nous pouvons produire ici et là du riz, du mil, du maïs.

CONTRIBUER A REDUIRE LE TAUX DE CHOMAGE AU SENEGAL

Les Domaines agricoles communautaires (DAC) sont un programme de création d’emplois basé au ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne pour apporter des réponses à la lancinante question du chômage et du sous emploie. Le programme des DAC a été créé en 2014 par décret du président de la République. L’objectif, c’est de contribuer à réduire le taux de chômage au Sénégal parce que les enquêteurs ont montré que de plus en plus les diplômés avaient du mal à intégrer le marché du travail. Le monde rural a aussi connu des difficultés en matière de culture, d’élevage, des problèmes qui font que la plupart des jeunes font aussi le mouvement des zones rurales vers les villes. Ce qu’on appelle exode rural. Tout cela constitue la problématique globale générale que le PRODAC voulait résoudre à travers l’emploi rural, donc nous sommes carrément dans l’emploi rural.

OBJECTIF: LA CREATION DE 300.000 EMPLOIS AU BOUT DE 5 ANS D’EXERCICE?

Aujourd’hui, nous avons des objectifs en termes d’infrastructures parce que nous sommes un programme un peu complexe et innovant. En termes d’approche, nous avons d’abord voulu doter le monde rural des infrastructures, des aménagements hydro-agricoles. C’est la base pour développer les entreprises en milieu rural. Deuxièmement, c’est de développer les capacités à devenir des entreprises qui devront se mouvoir dans le secteur de l’élevage, l’agriculture, de transformation et d’autres services de soutien à l’agriculture. Tout cela constitue les deux composantes du programme… avec comme résultats de créer des entreprise rurales.

Les entreprises seront à leur tour changées de recruter des personnels et de maintenir les jeunes au niveau des terroirs. En termes d’emploie, nous avons comme objectif la création de 300.000 emplois au bout de cinq (5) ans d’exercice. Et cela a comme soubassement l’aménagement des infrastructures. Mais depuis qu’il a été créé en 2014, des lenteurs ont fait que nous n’avons pas toutes les infrastructures. Mais, quand-même, les choses commencent à bouger et nous avons bien travaillé dans le monde rural et dans les onze (11) régions du Sénégal. De fait, on a accompagné les producteurs. Et, rien qu’en 2015, nous avons plus de 10.000 jeunes que nous avons installés sur des hectares et à Kédougou c’est plus de trois cent (300) jeunes qui sont employés. Ce qui donne espoir que d’ici deux (2) ans, on va peut-être être à 60 - 70% de prévision.

LE NOMBRE DE DAC

Aujourd’hui, on a onze (11) DAC, il y en a qui sont en chantier et d’autres ont bien démarré. Les quatre (4) premiers sont la première génération de DAC et les gens les connaissent bien dans notre vocabulaire. Ce sont les DAC de Séfa, d’Italto, de Keur Samba Kane et de Keur Momar Sarr. Ces DAC constituent des piliers que le président avait annoncés depuis longtemps. Aujourd’hui, avec le programme Green 2000, qui est une entreprise israélienne, nous avons un cout d’investissements de 29 milliards pour ériger des infrastructures modernes de soutien à l’agriculture. Et via tout cela, créer des emplois.

Pour la deuxième phase de ce programme, c’est avec le financement de la Banque islamique de développement (Bid) qui a mobilisé une enveloppe de 47milliards que doit être couvert la deuxième génération de DAC. A savoir le DAC de Niombato à Fatick, celui de Boulèle à Kaffrine, le DAC de Dodji à Linguère Le DAC Fafacourou à Médina Yéro Foula dans la région de Kolda. Il faut y ajouter trois autres DAC, ceux de Noto à Thiès,Matam et Sangalkam.
Commentaires