Tancé par certains responsables de l’Alliance pour la République (APR), après sa sortie sur l’affaire Khalifa SALL, Mbaye NDIAYE se veut formel.
Dans un entretien accordé au journal, «Rewmi», le responsable apériste des Parcelles Assainies persiste et signe. «J’assume mes propos et je ne regrette rien. Maintenant, ceux qui disent que moi, j’ai parlé dans cette affaire, ce sont des traitres. Parce que moi je suis un vrai combattant. J’ai perdu tout sur la route de la reconquête du pouvoir entre 2008 et 2012. On m’a viré illégalement de l’Assemblée nationale et de la mairie des Parcelles Assainies, mes biens ont été confisqués », lance l’ancien ministre des Affaires Etrangères. Très amer, l’ex-maire des Parcelles Assainies de poursuivre : «Est-ce qu’en réalité, le maire de Dakar peut se mesurer au Président, lui avec sa caisse d’avance régie par des textes règlementaires et non par la Constitution ? Puisque Khalifa SALL voulait se mesurer au chef de l’Etat en utilisant sa caisse d’avance, c’est pour cela que j’ai dit le Président a les moyens pour le contrôler sur ses aides et le remettre sur les rails. Dites-moi est-ce que le Président n’a pas le droit de le combattre ? C’est ce que j’ai dit. Est-ce que cette déclaration mérite une polémique ?».