L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal compte porter son réseau interconnecté de transport et de distribution d’énergie de 1.700 km actuellement à 4000 à l’horizon 2025, a réaffirmé son Haut-commissaire, Kabiné Komara.
Avec les trois barrages prévues en Guinée (Koukoutamba, 297 mw, 181 mw, et Boureya, 114 mw) et les deux au Mali (Gouina, 140 mw et Gourbassi 18 mw), "nous pourrons générer, à moyen terme, 826 mw supplémentaires d’hydroélectricité", a-t-il avancé dans un entretien publié dans l’édition de lundi du quotidien Le Soleil.
"Avec ces réalisations et les projets en cours (Manantali 2) , notre réseau interconnecté de transport et de distribution d’énergie passera de 1.700 à 4.000 km", a-t-il soutenu.
Selon Kabiné Komara, la Politique énergétique commune (PEC) élaborée par l’OMVS, "devrait contribuer à résorber le déficit énergétique" dans les pays concernés et permettre à l’organisation commune à la Guinée, au Mali, à la Mauritanie et au Sénégal d’exporter de l’énergie dans la sous-région.
Il rappelle que grâce aux ouvrages hydro-électriques déjà réalisés à Manantali (800gwh/an) et Félou (320 gwh/an), l’OMVS met déjà "à la disposition des Etats une énergie propre et bon marché puisqu’elle est cédée à un prix très avantageux aux sociétés nationales d’électricité (moins de 40 FCFA le kwh), alors que le thermique produit est cédé à plus de 100 francs CFA", a-t-il indiqué.