La qualité du dialogue social est tributaire de l’identification des partenaires sociaux les plus représentatifs, "seuls habilités à négocier", a souligné, jeudi à Saly-Portudal (Mbour), la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye.
Mme Ndiaye a salué l’option prise par les pouvoirs publics de mesurer à nouveau la représentativité des centrales syndicales des travailleurs et d’identifier les organisations syndicales d’enseignants les plus représentatives.
"En procédant ainsi, les pouvoirs publics créent les conditions de l’instauration et de la consolidation de la stabilité sociale dans le secteur éducatif, après les acquis importants notés dans ce domaine grâce au Pacte de stabilité sociale et d’émergence et au Plan d’actions qui lui est adossé", a dit Innocence Ntap Ndiaye.
Elle a rappelé que son institution qui tient sa 8-e Assemblée plénière à Saly-Portudal (Mbour) jusqu’à samedi s’évertue à réaliser ses activités dans un contexte marqué par les "défis d’approfondissement de la démocratie et d’une rénovation sociales".
Le HCDS a entre autres objectifs de définir les orientations du programme d’activités 2017-2018, du plan du Rapport 2016 sur l’état du Dialogue social et de contribuer à la consolidation de la stabilité dans le système éducatif.
"Nous prévoyons, d’ailleurs, de contribuer à la consolidation de la stabilité sociale notée dans le secteur éducatif depuis le début de l’année scolaire, en tenant une réunion, samedi prochain, entre les représentants des organisations syndicales d’enseignants et des ministères impliqués dans la prise en charge des accords dans ce secteur", a-t-elle annoncé.
La présidente du HCDS a également signalé que les élections de représentativité syndicale n’ont aucun lien avec le dépôt de préavis de grève par certains syndicats, notamment d’enseignants.
"Les préavis tiennent plutôt à l’évaluation du niveau d’exécution des engagements pris par le gouvernement qui ne sauraient être gérés de façon parcellaire", a-t-elle précisé.
Selon Mme Ndiaye, les sénégalais mesurent "véritablement" l’impact de l’action du HCDS et "la situation est sous contrôle".