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La commune de Tivaouane Peulh adopte le sondage délibératif pour mieux orienter ses politiques

Publié le vendredi 10 mars 2017 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Atelier de restitution de la première enquête sur une "approche de sondage délibérative"
Dakar, le 9 mars 2017 - Un atelier de restitution de la première enquête sur une "approche de sondage délibérative" en vue d`adapter les orientations du conseil municipal aux préoccupations des populations a été eu lieu, ce matin.

La commune de Tivaouane Peulh-Niague, dans le département de Rufisque, a décidé d’adopter "une approche de sondage délibérative", afin de mieux d’adapter les orientations du conseil municipal aux préoccupations des populations, a annoncé jeudi à Dakar son maire Momar Sokhna Diop.

Tivaouane Peulh-Niague est "la première commune sur les 557 que compte le Sénégal à dérouler cette approche de sondage délibératif", par le biais d’un projet du Réseau pour la résilience en Afrique (RAN, en anglais), a-t-il affirmé au cours d’un atelier de restitution de la première enquête menée dans ce cadre en septembre dernier.

Le sondage délibératif consiste à demander aux populations leurs opinions sur un certain nombre de questions qui relève de leur vie quotidienne.

"A travers cette restitution, nous avons la possibilité de voir si les politiques que nous sommes en train de mener sont en phase avec l’attente des populations", a expliqué l’édile.

Selon Momar Sokhna Diop, "les politiques ont tendance à prendre les préoccupations des populations à court terme alors que’’ concernant les questions de développement, "il s’agit de faire des projections à long terme".

Il a assuré que les résultats de cette enquête seront effectivement pris en charge, mais dans le cadre d’un processus interactif dans le sens où la commune a pris l’engagement de revenir vers les universitaires pour donner un résultat de la lecture que le conseil municipal fera de ces orientations.

D’ors et déjà, les points les plus importants de ce sondage ’’sont pris en charge par le conseil municipal’’, a-t-il dit, citant des points relatifs à l’accès à l’eau, à l’électricité, aux financements des femmes, à l’amélioration du cadre de vie et à la sécurisation du foncier.

D’autres points ont été retenus à l’issue des délibérations du conseil municipal, qui concernent par exemple la question de l’évacuation des déchets avec des propositions de solutions par les communautés, en vue de faciliter la collecte et l’évacuation des ordures, sachant que la commune se basait jusque-là sur le travail de l’Unité de collecte et de gestion des ordures (UCG).

Ce projet est conduit par le Réseau résilience Africain (RAN), financé par l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.

Il regroupe une vingtaine d’universités de 16 pays mobilisées dans la poursuite d’une "vision commune’’, à savoir "la construction de communautés africaines résilientes grâce à des solutions innovantes", indique se point focal au Sénégal, en la personne de Tidiane Ndoye, chef du département de sociologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

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