La quantité d’or produite au Sénégal en 2017 devrait se situer entre 205 000 et 225 000 onces, selon les projections de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
«Globalement, sur l’année 2016, l’activité des extractives a été reluisante comparativement à 2015, avec une consolidation de 33,7%, sous l’effet de la bonne tenue des productions d’or (+24,3%) et de phosphate (+56,7%) », souligne la DPEE.
Selon toujours cette structure, la production d’or de 2016 a atteint un niveau record, dépassant la borne supérieure de l’intervalle de prévision. L’accroissement du total du tonnage en 2016 émane de l’utilisation de la flotte d’équipements mobiles, conformément au plan de mine.
«Par ailleurs, souligne la DPEE, les activités minières ont été, en 2016, principalement axées sur les bancs inférieurs du gisement de Masato (Sud-Est) achevés au cours du premier trimestre ainsi que sur les gisements de Gora et de Golouma Sud (Sud –Est) qui ont été actifs tout au long de l'année ».
Pour sa part, la production de phosphate est restée sur sa trajectoire de croissance amorcée depuis l’enclenchement du plan de relance ficelé par le nouvel actionnaire des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Quasiment à l’arrêt il y a deux ans, les ICS se portent mieux et semblent sortir de l’ornière.
Selon la DPEE, la production de phosphate a franchi, en rythme annuel, la barre du million de tonnes en 2015 après 752 245 tonnes en 2014. En 2016, la production annuelle est évaluée à 1 608 000 tonnes contre une prévision de 1 800 000 tonnes, soit 89,3% de taux de réalisation.
« Cette embellie devrait se consolider en 2017 eu égard à la mise en marche de la nouvelle centrale électrique de 20 mégawatts », note la DPEE. Ainsi, la production avoisinerait la capacité nominale de 2 000 000 tonnes. L’ambition du repreneur (groupe Indorama) est de redonner aux ICS son statut d’antan de fleuron de l’industrie sénégalaise.