La prise en compte du genre est un impératif de développement et non un effet de mode, a déclaré Salla Sall Diallo, coordonnatrice de la cellule genre au ministère de la Formation, de l’Apprentissage et de l’Artisanat.
Elle s’exprimait, ce jeudi, au cours du Comité régional préparatoire de la journée nationale genre et formation professionnelle prévue le 11février à Louga sur le thème : ’’Promouvoir l’équité et l’égalité des genres pour une formation de qualité au service du développement’’.
Plaidant pour l’égalité des sexes dans ce milieu, elle affirme que ‘’prendre en compte le genre dépasse les frontières du Sénégal et constitue une obligation pour l’atteinte des objectifs de développement plaidant pour l’accès des filles à la formation professionnelle’’.
Ce secteur doit occuper une place importante pour l’émergence d’un pays, indique Mme Diallo déplorant le faible taux de compétence qu’il enregistre avec seulement 5% de son personnel doté d’une qualification.
Le déficit de compétence constitue une entrave au développement de ce secteur caractérisé par l’existence d’un secteur informel qu’il urge d’encadrer et d’orienter pour en faire un secteur pourvoyeur d’emplois, a t-elle dit.
Aujourd’hui l’Etat accorde une place primordiale à la formation sans pour autant négliger la formation de base, a ajouté Mme Diallo, soulignant que cette journée va servir à davantage sensibiliser sur ces opportunités.
Le choix de Louga pour abriter cette quatrième journée après Matam l’année dernière s’explique par l’engagement des acteurs de la formation professionnelle.
Au cours de cette réunion préparatoire présidée par l’adjoint au gouverneur, Amdy Mbengue, les différentes commissions ont été mises en place pour un bon déroulement des activités.