Attaques de convois d’opposants : Ces délinquants au sommet de l’Etat #aDakar

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Attaques de convois d’opposants : Ces délinquants au sommet de l’Etat

Publié le mercredi 1 mars 2017 | Walf Fadjri L’Aurore

© aDakar.com par DF
Le maire de Dakar Khalifa Sall accueilli par ses partisans après son audition par la DIC
Dakar, le 22 février 2017 - Le maire de Dakar Khalifa Sall a été accueilli par des dizaines de personnes à la fin de sa première audition par la Division des investigations criminelles. L`audition a duré plus de 10 heures de temps.

En tournée à Tambacounda, le maire de Dakar l’a échappé belle.
Mécontents de sa visite dans la localité, des militants de l’APR ont tenté de lui barrer la route. Il s’en est suivi une altercation. La énième déclenchée par les partisans de Macky SALL qui dernièrement ont fait le même coup à l’ancien Premier ministre Abdoul MBAYE en visite à Matam. Elus pour gouverner, les apéristes, non satisfaits de se molester quotidiennement, s’illustrent dans un banditisme qui n’honore guère la République.
Plusieurs blessés. C’est le bilan des affrontements qui ont accueilli ce weekend Khalifa SALL à Tambacounda où il est en tournée politique. Des partisans du ministre Sidiki KABA, dopés par on ne sait quelle potion, s’en sont pris à la caravane du maire de Dakar suscitant ainsi une réaction. Le quartier Dépôt, fief du garde des Sceaux, ministre de la Justice, est ainsi transformé en une grande arène où le sang a fini par gicler. Pourtant, tout avait bien commencé pour Khalifa SALL et ses soutiens qui s’étaient rendus dans de nombreuses places où ils ont été accueillis par des ovations. Seulement, pour les apéristes, partisans de celui a en charge la Justice du Sénégal, le quartier Dépôt appartient à Sidiki KABA et tout opposant qui y passe reçoit des « kaba».
Ces dégénérés, suivistes de Me Sidiki KABA, ne sont pas partout les seuls à s’être s’illustrée en la matière. En tournée à Matam le 27 janvier dernier, l’ancien Premier ministre a été interdit de tenir un meeting à Agnam. Abdoul MBAYE dont le convoi a essuyé des pierres, a été informé par les gendarmes mêmes des risques qu’il encourait s’il s’aventurait à tenir son rassemblement. Des forces, tapies dans l’ombre et obéissant à Farba NGOM, entendaient lui faire sa fête s’il se pavanait dans les rues d’Agnam. Obligé de rebrousser chemin, Abdoul MBAYE a dénoncé un coup de force à peine relayé par la presse.
Au début du mois de mars 2016, c’est un cortège du leader du Grand Parti qui est attaqué des coups de feu tirés. Alors que Malick GAKOU quittait l’autoroute à Péage près du poste de la gendarmerie, des hommes d’Oumar GUEYE lui sont tombés dessus. L’ancien ministre du Commerce s’en est tiré à bon compte mais l’enquête qu’il avait sollicitée n’a jamais démarré. Comme les autres fois, les assaillants s’en tirent sans coup férir, encourageant l’impunité qui aurait dû être proscrite depuis l’attaque de la mairie de Bathélémy DIAS contre laquelle, les tenants du pouvoir actuels s’étaient grandement insurgés.
Et à ce rythme, Macky SALL et ses ouailles vont finir par se dessiner un territoire où ils seraient les seuls à pouvoir festoyer et solliciter le vote des habitants. Entre un Farba NGOM plus royaliste que l’empereur, un Moustapha CISSE LO que la République ne donne pas de limite et un Macky SALL, dont l’histoire retient qu’il a forcé un bureau de vote, les apéristes ont grandement des responsables de qui s’inspirer.