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Réddition des comptes: "La victimisation ne peut être un échappatoire" (ministre)
Publié le lundi 27 fevrier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Atelier
© aDakar.com par DF
Atelier national de la régularisation des élèves non déclarés à l’état civil
Dakar, le 3 juin 2016 - Le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale a procédé au lancement de l’atelier national de la régularisation des élèves non déclarés à l’état civil. Photo: Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale




Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, a estimé samedi que la victimisation ne peut servir d’échappatoire devant la nécessité de rendre compte de la gestion des deniers publics.

‘’Aujourd’hui, avec l’avènement du président Macky Sall, le Sénégal est un pays de droit, où la transparence est érigée en règle de gestion basée sur la bonne gouvernance’’, a souligné M. Diouf à Mbour (ouest), où il représentait le président Macky Sall au méga-meeting du Mouvement "Agir avec Macky pour le développement de Mbour’’ (AMDEM).

Selon lui, le Sénégal doit s’appuyer sur le troisième pilier du Plan Sénégal émergent (PSE), ‘’la transparence et l’Etat de droit’’, parce que ‘’le président Macky Sall, au moment il était candidat à la présidentielle de 2012, avait vendu aux Sénégalais "ce grand projet de la transparence et de l’Etat de droit", qu’il s’évertue à promouvoir.

Pour le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, un changement de comportement s’impose, surtout dans la gestion des affaires publiques.

Il est ensuite revenu sur la caisse d’avance des mairies qui occupe ces derniers temps l’actualité politico-judiciaire à la faveur de l’audition du maire de Dakar, par la Division des investigations criminelles (DIC).

Il a à cet égard rappelé qu’il s’agit d’‘’un montant que l’on décide, en un instant T, de mobiliser à la disposition d’une régie financière qui se charge d’exécuter des urgences et de les justifier après sur pièce’’.

En allant en campagne électorale en perspective de l’élection présidentielle de 2012, a-t-il poursuivi, les tenants de l’actuel régime avaient promis au peuple sénégalais, l’obligation de rendre compte.

‘’C’est dans la mise en œuvre de l’obligation de rendre compte qu’il a fallu en arriver à cette situation-là. Donc, la victimisation ne peut pas être un échappatoire et les Sénégalais ne l’accepteraient pas et les Dakarois exigent la justification de la gestion des Fonds de la caisse d’avance’’, a martelé M. Sarr.
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