Le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) compte renforcer les systèmes d’informations et d’alerte rapide à travers la mise en œuvre de son Projet de renforcement de la gouvernance de la sécurité alimentaire et de la nutrition (PRO-ACT).
"La FAO compte y parvenir en contribuant au renforcement et à l’harmonisation des systèmes d’informations et d’alerte rapide en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle en ayant des informations nécessaires à la prise de décision en matière de préparation’’, indique un communiqué parvenu à l’APS.
Le texte indique que ce projet de trois ans vise à assurer "la coordination, le suivi des politiques et programmes agricoles au Sénégal, pour améliorer à terme la formulation des politiques, l’efficacité ainsi que l’efficience des dépenses publiques dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de la nutrition et de l’agriculture durable (SANAD)".
"Les différentes interventions du projet contribueront à rendre les politiques de sécurité alimentaire du gouvernement du Sénégal mieux coordonnées et plus cohérentes", renseigne-t-il.
"Ces interventions, ajoute le communiqué, viseront également à renforcer la résilience des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, notamment des ménages les plus vulnérables".
Le représentant intérimaire de la FAO au Sénégal, Reda Lebtahi, cité par la même source, soutient que "les risques et les conséquences de l’insécurité alimentaire et la malnutrition devront être évités, mais aussi anticipés".
Pour lui, "il faudra adapter des orientations stratégiques de développement et poursuivre des politiques transversales cohérentes qui permettront de faire reculer la pauvreté".
Les activités initiées dans le cadre du PRO-ACT (…) visent à créer les conditions pour la formulation de politiques et de programmes ayant plus d’impacts à travers une meilleure concertation entre les acteurs, lit-on dans le texte.