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Mesure de la pauvreté: La richesse monétaire n’est plus le critère déterminant (expert)
Publié le vendredi 24 fevrier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise




La pauvreté n’est plus mesurée à l’aune de la richesse monétaire mais prend en considération d’autres données ayant un impact sur la vie des populations, a affirmé, jeudi à Louga, le coordonateur de l’Observatoire de la pauvreté et des conditions de vie, Abdoulaye Tall.

‘’Mesurer la pauvreté en se basant sur les revenus monétaire n’est plus révélateur de cette situation de manque qui peut revêtir plusieurs aspects’’, a substantiellement déclaré M. Tall, au cours d’un atelier régional en vue de l’élaboration, au plan national, d’un Indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM).

La santé, l’éducation et l’accès aux infrastructures socio-économiques de base sont introduits dans la nouvelle méthode de mesure de l’Organisation internationale des migrations (OIM), favorisée au niveau international par l’avènement des ODD.

Ainsi, pour mesurer la pauvreté et instaurer de nouvelles politiques économiques, ces critères sont introduits, a-t-il indiqué, justifiant ainsi le besoin de cet atelier consultatif destiné à établir un consensus au niveau de tous les acteurs sur les données.


L’Observatoire de la pauvreté et des conditions de vie est rattaché à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) , a souligné M. Tall. Il a précisé que l’objectif des décideurs n’est plus désormais de lutter contre la pauvreté, mais de l’éradiquer à l’horizon 2035 par la mis en place de politiques économiques fiables.

Revenant sur le profil de pauvreté, évalué jusqu’ici à l’aune des revenus monétaires, il a signalé que Louga a une position relativement confortable et se trouve à la deuxième place des régions les moins pauvres, du fait des importants transferts d’argent opérés par ses fils établis à l’étranger.

L’adjoint au gouverneur de Louga, Amdy Mbengue, a noté le caractère multidimensionnel de la pauvreté, qu’il considère comme une situation de manque multiple et synchronisé. Il s’agit maintenant de mesurer la pauvreté en tenant compte de l’impact des privations.
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