Le recteur et le médiateur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar estiment que les "conditions de vie exécrables" entrainent la violence dans cet établissement.
"Les conditions de vie exécrables, la promiscuité dans le campus social, les angoisses, la peur de l’échec et les frustrations qui assaillent les étudiants de l’UCAD font que les germes de la violence se développent chez eux", a affirmé samedi le recteur de l’UCAD, Saliou Ndiaye.
Il s’exprimait en marge d’un concours de plaidoirie axé sur le thème : "Bouter la violence hors de l’université, c’est possible".
"Dans ce petit monde (l’université), les tensions ne peuvent pas manquer", a pour sa part reconnu le médiateur de l’UCAD, Mamadou Ndiaye.
Le recteur a déploré la "massification des effectifs" à l’Université Cheikh Anta Diop, où le nombre d’étudiants est de 25.000 en 2000 à 85.500 en 2014, sans compter avec les 23.000 nouveaux bacheliers orientés cette année à l’UCAD.