Polémique autour de la tête de liste de Benno Bokk Yakaar aux législatives: Les femmes de l’Afp taclent les "frondeurs" de BSS #aDakar

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Polémique autour de la tête de liste de Benno Bokk Yakaar aux législatives: Les femmes de l’Afp taclent les "frondeurs" de BSS

Publié le lundi 20 fevrier 2017 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Moustapha Niass décoré du "Prix du défenseur de la démocratie de l’action mondiale des parlementaires"
Dakar, le 12 décembre 2016 - Le président de l`Assemblée nationale a été décoré du "Prix du défenseur de la démocratie de l’action mondiale des parlementaires". C`était au cours d`un dîner de gala organisé, vendredi, en marge de la 9ème session de l’Assemblée consultative des parlementaires sur la Cour pénale internationale et l’Etat de droit et du 38ème Forum annuel de l’action mondiale des parlementaires.

Le Mouvement national des femmes pour le progrès (Mounfep) digère mal la sortie d’une frange de la coalition Benno Siggil Senegaal (Bss), récusant la conduite de la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), par le Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp). Dans une note en date d’hier, Maïmouna Gueye Fall, présidente du Mounfep et compagnie ont dressé un bilan reluisant de la gestion de l’Assemblée nationale par leur mentor, non sans rappeler que Moustapha Niasse n’a jamais été demandeur de quoi que ce soit.

La polémique suscitée par la question de la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux prochaines législatives n’est pas du goût de l’Alliance des forces de progrès (Afp), plus précisément les femmes de cette formation. Dans un communiqué rendu public hier, vendredi 17 février, Maïmouna Gueye Fall, présidente du Mouvement national des femmes pour le progrès (Mounfep) et compagnie pensent que «le débat sur le renouvellement du mandat des députés de l’Assemblée Nationale n’est ni opportun ni pertinent».

Dans la note, les protégées du président de l’Assemblée nationale, qui se donnent pour objectif de faire transparaitre la vérité, soutiennent mordicus qu’il est important de préciser «encore une fois qu’actuellement, le Président Moustapha Niasse n’est demandeur de rien du tout». Comme ce fut le cas en 2012, rappellent-elles.

S’attaquant aux «frondeurs» de la coalition Benno Siggil Senegaal (Bss) qui ont vertement contesté le souhait exprimé par certains leaders de ladite coalition, notamment de voir Moustapha Niasse rempiler à la tête de la liste de Bby, le Mounfep affirme : à ceux qui « disent appartenir à “Benno Siggil Senegaal“, se proclamant diffamatoirement leaders alors qu’en réalité, ils ne représentent rien du tout, à ces derniers qui pensent que la politique peut permettre à un inconnu quasi sans abri de bénéficier de strapontin, nous leur disons que la coalition “Benno Siggil Sénégal“ n’est pas une agence nationale pour l’emploi malheureusement». Donc, pour elles, «il est donc tant que la récréation soit sifflée».

Estimant, par ailleurs, que l’important est aujourd’hui que les Sénégalaises et les Sénégalais puissent savoir ce qui a été fait lors de cette 12ième législature, les femmes de l’Afp dressent un bilan reluisant de la gestion de Moustapha Niasse, à la tête de l’hémicycle. Dans le communiqué, Maïmouna Gueye Fall et compagnie trouvent que cette législature, en fin de mandat en juillet prochain, a été une législature de rupture dans le management, dans les orientations stratégiques, ainsi que dans les projets mis en œuvre.

Le Mounfep soutient, en outre, que cet hémicycle est consacré «par la gestion d’un Président à équidistance des députés : ceux de la majorité, ceux de l’opposition, non alignés». Elles ont, dans la même dynamique, cité entre autres la traduction simultanée, la rupture sur le volet pédagogique, sans oublier le renouvellement de la bibliothèque et le système d’archivage remis à neuf, etc.