Le professeur Albert Bourgi, politologue franco-sénégalais célèbre en Afrique, a souligné "la capacité de financement immédiat" de la Chine dans ses relations de coopération avec ses partenaires africains par rapport à leurs investisseurs traditionnels.
"La Chine intervient de façon parfois efficace. Elle a une capacité de financement immédiat, alors que les autres ( partenaires traditionnels) promettent. Sans doute, certaines de ces promesses sont tenues, mais elles ne le sont pas toutes", a-t- il indiqué à Xinhua.
"Les Chinois sont beaucoup plus réactifs aux demandes d' investissement et cela leur permet d'être plus présents sur le terrain", a-t-il relevé.
A la question de savoir si le Chine n'était en concurrence avec les anciennes puissances coloniales, il a répondu: "non, ce n'est pas une concurrence. Un pays comme le Sénégal, comme tous les pays en développement, cherche des partenariats extérieurs".
"Il faut aussi tenir compte de la situation financière des pays traditionnellement porteurs d'investissements sur le continent africains pour expliquer le fait que les anciennes colonies s' orientent vers de nouveaux partenaires", a-t-il expliqué.
Le professeur Bourgi prend part à Dakar aux travaux d'un colloque international. À l'initiative de l'Institut des Droits de l'homme et de la paix de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
D'une durée de deux jours, ce colloque porte sur le thème: "L' odyssée des 30 ans de l'Institut des droits de l'homme et de la paix: histoire des perspectives des droits de l'homme".