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La faiblesse des investissements liée au phénomène d’urbanisation rapide (rapport Bm)
Publié le samedi 11 fevrier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
Siège
© Autre presse par DR
Siège de la Banque mondiale.




La faiblesse relative des investissements productifs dans les villes africaines est synonyme d’un "phénomène d’urbanisation rapide couplé à un niveau de richesse inférieur", indique un rapport de la Banque mondiale.

’’Le phénomène d’urbanisation rapide couplé à un niveau de richesse inférieur signifie que le montant des investissements productifs dans les villes africaines reste relativement bas au cours des quatre dernières décennies, soit 20% du PIB’’, mentionne le texte dont copie a été remise à l’APS, vendredi.

Pendant ce temps, ajoute le rapport de l’institution financière, les pays d’Asie de l’Est (Chine, Japon et République de Corée) ont intensifié ces investissements durant leur essor urbain.

La même source révèle que le processus de concentration de la population dans les villes africaines n’a pas donné lieu à des investissements suffisants dans les infrastructures urbaines et autres structures industrielles et commerciales. ’’Il en est de même de l’offre appropriée de logements abordables’’, lit-on.

Selon ce rapport de la BM, avec des investissements coordonnés dans les infrastructures et les structures résidentielles et commerciales, les villes africaines seront en mesure d’accroître les économies d’agglomération afin de rapprocher les habitants des emplois.

Il souligne également la nécessite pour les villes africaines de jouer un rôle capital dans la croissance économique de leurs pays.

Le document estime qu’il faut accélérer la croissance économique, créer des emplois et améliorer la compétitivité des villes, pour accroître le niveau de vie des citadins et des entreprises en investissant dans les infrastructures et en réformant les marchés fonciers.

’’Pour que leur essor rime avec la croissance économique, il y a lieu d’ouvrir ces villes au monde’’, indique le rapport de la BM. Il ajoute que la population de l’Afrique qui s’élève actuellement à 472 millions d’habitants va doubler au cours des 25 prochaines années, d’où la nécessité de cette ouverture au monde.

’’L’Afrique a besoin des villes moins chères, mieux desservies et plus vivables’’, a souligné le vice-président de la BM pour l’Afrique, Makhtar Diop, dans le même texte.

D’après lui, il est essentiel d’améliorer les bénéfices économiques et sociaux qui découlent de l’urbanisation sachant que la clé de la transformation des économies africaines réside dans un développement urbain mieux maîtrisé.
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