Le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, a insisté jeudi sur la nécessité de mettre au point le permis à points pour réduire les accidents de la circulation causés notamment par le "déficit de formation" de certains conducteurs et "l’insuffisance de mécanismes de contrôle" des transports.
"La proposition du Premier ministre, qui a été validée, c’est d’instaurer dans les meilleurs délais le permis à points", a dit M. Guèye à la fin d’un conseil interministériel sur la sécurité routière.
La mise au point du permis à points comporte l’avantage d’"appliquer des mesures rigoureuses à tous les Sénégalais" détenteurs d’un permis de conduire, selon le porte-parole du gouvernement.
"Il y a un déficit de formation (…) et des facteurs aggravants liés à l’insuffisance des mécanismes de contrôle" des transports routiers, a signalé Seydou Guèye.
Il a fait état d’"un taux d’échec de 37 % au niveau des contrôles techniques [des véhicules] pour l’année 2016".
"Cela veut dire que 37 % des véhicules échouent à l’examen de contrôle technique", a expliqué M. Guèye.
Il existe "des facteurs aggravants" des risques d’accident, selon le porte-parole du gouvernement, qui affirme qu’"il ne faut pas (…) stigmatiser les chauffeurs professionnels".
"Des mesures de renforcement du contrôle de la sécurité routière" seront prises par le gouvernement, a-t-il assuré, promettant de déployer des "brigades mixtes" (Police et Gendarmerie) sur les routes.
Seydou Guèye ajoute que les services chargés du contrôle routier vont tenter de mettre fin à "la surcharge de passagers ou de bagages" et veiller au "respect des horaires de circulation et de la réglementation de la circulation des véhicules à deux roues".
Selon lui, le gouvernement va mettre en place "un centre de formation aux métiers de la route" et dérouler des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière.