L’essentiel de la presse sénégalaise reçue jeudi à APA insiste sur la politique et la justice marquées par divers sujets.
Le Quotidien traite à sa Une du vote à huis clos du budget de Ndindy et prend «Cheikh Seck en flagrant délit de viol».
Nos confrères informent que le maire chasse le public, la presse été les conseillers municipaux.
Dans EnQuête, l’ancien Premier ministre «Abdoul Mbaye crache du feu» et estime qu’une «partie de la justice est utilisée à des fins politiques».
Selon lui, le Train express régional (Ter) est une bonne chose et encore, il ne sera pas très rapide, vu le nombre de gares sur la distance.
«Mais ce qui est certain, c’est que c’est une catastrophe économique. Je crois qu’i est utopique de croire que toute l’opposition sera en coalition», affirme Abdoul Mbaye.
«Moustapha Niasse tête e liste de Benno aux législatives-La polémique s’installe», note Sud Quotidien.
Le journal donne la parole à l’analyste politique Momar Seyni Ndiaye qui estime qu’ «au Sénégal, malheureusement, on ne voit, à la tête des institutions, que des septuagénaires, des octogénaires».
Pendant ce temps, Walfadjri rend compte de l’audition, hier, du maire socialiste de Médina, et révèle que «Bamba Fall n’est plus poursuivi pour tentative d’assassinat».
«Ce que Bamba Fall a dit au Doyen des juges», écrit L’Observateur, faisant dire à L’As que «Bamba Fall nie tout et demande une liberté provisoire».
De son côté, L’Observateur s’entretient avec Ibrahima Dème, démissionnaire du Conseil supérieur de la magistrature, et titre : «Le magistrat Dème enfonce le clou».
«La justice est sous influence. Si des magistrats se sentent touchés par mes critiques…», dit M. Dème.
Traitant de la gestion de la Senelec, L’As donne «les bons points de Matar Cissé (son Dg)» et indique que la société nationale d’électricité réalise un bénéfice de 15 milliards f cfa pour un chiffre d’affaires de plus de 300 milliards.
Selon le journal, l’entreprise dispose d’une bonne réserve de 200 Mégawatts en surplus.
«La baisse de 10% du prix de l’électricité sera effective à la prochaine facture», renchérit L’As.
Le témoin donne «les véritables causes de la violence en banlieue» et cite le chômage, la pauvreté et le manque de perspectives.