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Ousmane Tanor Diend, secrétaire général du Ps: ‘’Il n’y a aucun règlement de compte politique au PS’’
Publié le mardi 7 fevrier 2017  |  Enquête Plus
Macky
© aDakar.com par DR
Macky Sall réunit sa coalition pour une victoire du "OUI" au référendum
Dakar, le 04 mars 2016 - Le président de la République Macky Sall a réuni la coalition "Benno Bokk Yakaar" pour lancer son offensive en faveur de la victoire du "OUI" au référendum du 20 mars prochain. Photo: Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général national du Parti socialiste




Depuis Mbour où il a séjourné ce week-end, Ousmane Tanor Dieng a nié tout règlement de compte politique dans l’affaire du saccage de la Maison du Parti socialiste du 5 mars 2016 dernier, qui est pendante devant la justice sénégalaise. Le Secrétaire général du PS, par ailleurs président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), est largement revenu sur le sujet. Morceaux choisis.

Règlement de compte politique au sein du Ps

‘’C’est ridicule de dire que ce que qui se passe au sein du Parti socialiste est un règlement de compte. C’est vraiment le genre d’argument qui n’a aucun intérêt. Ce dont il s’agit, dans le cadre de cette affaire, c’est de faire la lumière sur quelque chose qui s’est produit á la maison du parti. Les gens sont venus en réunion, ils ont été agressés. Certains ont été blessés, des armes ont été brandies. Et il n’y pas de responsable ? Ce n’est pas des anges qui sont venus faire cela. Nous voulons, à travers la plainte que nous avons déposée, savoir ceux qui se cachent derrière ces attaques. La justice est en train de faire son travail. Elle peut dire qu’elle n’a pas pu identifier celui qui l’a fait. En ce moment, il n’y aura pas de problème. Maintenant, si elle identifie les gens qui l’ont fait, qu’ils subissent les rigueurs de la loi. C’est cela qui est normal. Apres cette étape, au niveau du parti, on continuera de discuter. Si on continue de parler d’affaire politique, d’instrumentalisation, il faut qu’ils sachent que ce n’est pas des choses qui nous dérangent, parce que nous avons agi en âme et conscience’’.

Intoxication et désinformation autour de cette affaire

‘’Il faut relever que le jour des évènements, c’est une instance du parti, le Bureau politique plus précisément, qui se réunissait. Il n’y a jamais eu aucun problème au sein de cette instance de décision. Mais, des éléments extérieurs sont venus nous agresser. Ils ont cassé les vitres et défoncé la porte de la salle Lamine Guéye où se tenait la réunion. Ils ont agressé ceux qui étaient en train de se réunir. Il ne s’agit pas d’une bagarre entre membres du parti au sein d’une instance. Non ! Il s’agit encore une fois de plus, d’une instance qui se réunissait dans un cadre privé. On a voulu interrompre la réunion, parce qu’on savait que les décisions qui sortiraient de cette instance n’arrangeaient pas tout le monde. On a agressé les gens. Et tout le monde était d’accord, y compris ceux qui aujourd’hui, sont en train de nous critiquer, pour que nous déposions une plainte contre X.

C’est ce qu’on a fait. Parce que tout le monde disait qu’il faut que la lumière soit faite sur ce qui est arrivé à la maison du parti. Mais qui est chargé de faire la lumière ? C’est la justice. Celle-ci a demandé à la Division des investigations criminelles de se pencher sur cette question et de faire son rapport. Ensuite, c’est arrivé au bureau du Procureur, puis au niveau du juge. Maintenant, laissons la justice faire son travail. Une fois que la justice aura fait et terminé son travail, nous accepterons les conclusions telles qu’elles seront. Après, on retournera en famille et on discutera. Mais aujourd’hui, il faut laisser la justice faire son travail. On ne parle pas, on ne discute pas, on ne fait pas d’observation ou de commentaire sur une affaire qui est pendante devant la justice. Ceux qui sont en train de le faire, c’est leur droit, mais ils perdent leur temps’’.

Exclusion de Khalifa Sall du PS

‘’C’est un avis. Ce n’est pas une position du parti. Les positions du parti sont données par le parti. Maintenant, les observations et les remarques faites par les uns et les autres engagent ceux qui les ont faites. Ce parti a des instances de décision et respecte rigoureusement les démarches’’.

Ancrage du PS dans Benno bokk yaakaar.

‘’Nous nous sommes réunis au niveau du Secrétariat exécutif national, du Bureau politique et enfin au niveau de l’Union régionale de Thiès. Nous avons répercuté les décisions qui ont été prises au niveau du Bureau politique, c’est-à-dire, réaffirmé notre ancrage dans Benno bokk yaakaar. Nous avons décidé de nous mettre ensemble avec les différentes composantes de BBY pour gagner. Nous avons pensé modestement que, dans le département de Mbour, il ne devrait pas y avoir de problème si les différentes composantes de la coalition se mettent ensemble.

Mais, il faut à partir de maintenant, que nous surveillons les inscriptions sur les listes électorales pour voir s’il y a suffisamment de commissions. Par exemple, on s’est rendu compte qu’à Ngaparou, il n’y a pas de commission. Malgré cela, nos camarades se sont organisés avec Ngékhokh. A Thiadiaye, Sesséne et Sandiara, il n’y a qu’une seule commission. Ce qui est insuffisant. Comme vous le savez, Sandiara et Sesséne sont des communes particulières avec beaucoup de villages qui sont dispersés et éloignés des uns et des autres. Là, il y a des correctifs à faire. Malgré cette situation, on est arrivé à un bon taux et nous pensons que, si nous continuons comme ça, d’ici à la fin de la date des inscriptions, c’est-á-dire le 30 avril, nous obtiendrons un niveau respectable.

Mais, il faut qu’on y travaille et je pense que c’est extrêmement important. Nous avons décidé de surveiller, de renforcer et d’accompagner les inscriptions sur les listes électorales en protégeant et en veillant sur les personnes âgées, les femmes, les jeunes et les agents de l’Etat qui sont pris à certaines heures de la journée. Il y a une forte résolution de nos camarades pour que nous puissions accélérer la cadence pour ce qui concerne les inscriptions sur les listes électorales.

Si on n’est pas inscrit, on ne peut pas voter et si on ne peut pas voter, on ne sert à rien à son parti ou à sa coalition. Certains camarades se sont plaints un peu des rapports qui ne sont pas toujours huilés entre composantes de BBY. Mais de toute façon, au niveau où nous sommes, nous demandons à la coalition d’échanger, de discuter et de faire des concessions pour trouver des compromis dynamiques. Si nous ne sommes pas ensemble, cela va accroitre les difficultés et ce n’est pas bon pour la coalition. Et comme une élection n’est jamais gagnée d’avance, il faut prendre au sérieux les adversaires et travailler de manière rigoureuse’’.

Délaissement de sa base au profit de sa coalition

‘’Je n’ai pas délaissé ma base, parce que celle-ci est composée de personnes responsables au niveau de la commune de Mbour, au niveau de Joal et au niveau du département. Nous avons des cadres de grande qualité, des personnes qui, même si je ne suis pas là, font le travail mieux que moi. Nous fonctionnons de manière collégiale. Ce n’est pas parce que je ne suis pas là que rien ne marche. On ne travaille pas comme ça. Maintenant, de temps à autre, je réunis les différents responsables de base et je leur donne des directives pour les accompagner’’.
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