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Sud Quotidien N° 6264 du 14/3/2014

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Économie

Promouvoir la consommation locale: Les producteurs sollicitent l’appui de l’Etat
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Sud Quotidien


Riz
© Autre presse par DR
Riz au senegal


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En marge de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) organisée du 5 au 18 mars, les exposants des produits rizicoles et autres denrées alimentaires sollicitent l’appui des autorités pour favoriser la culture vivrière et promouvoir la consommation locale.

Bien installée dans son stand, cahier à la main, Fatou Khol enregistre les recettes de la journée. Il faut quelques minutes d’attente pour être « reçue » par la présidente de l’Union des femmes productrices du Walo, trop prise par sa clientèle. Les affaires marchent bien et la raison, selon elle, « Nous vendons des produits de qualité, de tous nos stocks aucune variété ne date de plus de 6 mois», lance t-elle, les yeux rivés sur des sacs de riz étalés à même le sol.

A son avis, la consommation locale reste le seul viatique d’une alimentation en quantité suffisante. « Nous menons deux cultures, pluviales et hors saison, si elles sont bien exploités on peut réduire l’importation de riz et diminuer la famine», juge-telle. Une perspective qui ne peut se faire sans l’appui des autorités compétentes.

« L’Etat doit davantage s’impliquer dans l’agriculture parce que les dépenses sont importantes et dans ce cas nous ne pourrons pas vendre nos produits moins chère», explique la dame. Une autre importance du développement de la culture locale est, selon elle, la création d’emplois. « Hormis les 1028 membres de l’association nous employons, sur chaque hectare de terre 8 personnes et ça a un impact positif.»

Même son de cloche chez les producteurs de l’association des producteurs de la zone des Niayes qui est aussi présente à la Fiara qui se déroule au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices).

Ici, carottes, tomates fraiches, oignons et autres pommes de terre sont exposées dans un stand réservé aux producteurs de la zone des Niayes. Pour Ndèye Gaye, une originaire de Mboro venue exposer ses produits, le développement des cultures locales peut contribuer à la croissance économique. « L’essor de nos produits peut générer des emplois supplémentaires, et des familles pourront avoir des revenus complémentaires».

A en croire cette dame, il n’y a pas de comparaison possible entre les produits cultivés au Sénégal et ceux importés. Car la culture locale est, selon elle, plus fraiche et plus saine.

Ainsi, juge t-elle, « il faut que les producteurs soient accompagnés, on doit nous aider à avoir des infrastructures de stockages qui pourraient amoindrir la mévente pendant la période des grandes productions», a t-elle estimé.

Toutefois, les consommateurs ont une perception différente. C’est le cas de Penda. La démarche lente, Penda déambule entre les étales, demande le prix et continue son chemin, sans débourser un centime. Pour elle, « la cuisson du riz local n’est pas facile et ce riz est trop chère», dit-elle, indifférente aux produits exposés.

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