Le village de Diam-Diam, situé dans la commune de Sagna, département de Malém Hodar (Kaffrine) a réceptionné, mercredi, son ouvrage d’adduction d’eau d’un coût global de 75 millions de frs CFA, a constaté l’APS.
Le forage doté de deux réservoirs de 5 mètres cubes chacun est construit grâce au projet français "Hydraulique Sans Frontière" qui a dégagé une enveloppe de 65.250.000 frs CFA et la Fondation Eiffage qui a participé à hauteur de 9.750.000 de frs CFA.
L’adduction d’eau dans le village de Diam-Diam a donc coûté au total 75 millions de frs CFA, a relevé le chef du projet Hydraulique Sans Frontière (HSF), Philippe Gualiégue.
"Les deux réservoirs de 5 mètres chacun permettront d’alimenter les 2200 personnes qui vivent dans le village", a-t-il soutenu qui promet qu’il est prévu, dans la deuxième, la construction d’un château-d’eau de 80 mètres cubes et de latrines.
La cérémonie d’inauguration a été présidée par le préfet du département de Malém Hodar, Mamadou Guéye, en présence, du représentant de la Fondation Eiffage, Mohamadou Macquillou Camara, des chefs de villages, des élus locaux et d’un important public.
"Au-delà des bénéfices directs de l’accès à l’eau en termes de santé et de sécurité, le dispositif permet de développer des activités agricoles génératrices de revenus, de favoriser l’autonomie des femmes et de développer les compétences des populations locales" a dit M. Gualiègue, avançant que les maladies diarrhéiques connaissent une baisse sensible.
Pour sa part, le président de l’association "Sukali Diam-Diam", Mouhameth Ndao qui a salué l’accompagnement de "HSF" pour la concrétisation de son projet, a souligné que "cette adduction d’eau dans son village va favoriser l’autonomisation des femmes".
"Amener l’eau à Diam-Diam, c’est la réalisation d’un vieux rêve. Nous remercions la Fondation Eiffage et le projet Hydraulique Sans Frontière" a fait remarquer le préfet de Malém Hodar, Mamadou Guéye qui a appelé les usagers à bien entretenir le dit forage et ses installations.
Le village de Diam-Diam, fondé en 1937 par un nommé Matar Ndao, est peuplé de 4000 habitants.