Le président Macky Sall décrété 2017 «Année de la culture». Dans le cadre des activités à entreprendre pour l’effectivité de cette trouvaille, les acteurs culturels et le ministre de la Culture et de la Communication se sont rencontrés hier mardi. Il s’agit, entre autres objectifs, de promouvoir et de rendre plus visible les activités culturels à travers tout le pays. Présidée par le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, la rencontre a vu la présence de tous les acteurs et associations culturels identifiés.
En décrétant 2017 «Année de la culture», le Chef de l'État, Macky Sall, compte rendre plus actifs et plus dynamiques les activités culturelles à travers tout le pays. Pour l’effectivité de cette idée, les acteurs et associations culturels venus en masse et les autorités de tutelle se sont donné rendez-vous hier mardi au Grand Théâtre nationale pour réfléchir sur les actions à entreprendre dans ce sens. Selon le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, «l'importance de cette rencontre est de discuter sur la décision majeure prise par le chef de l'État, celui de faire de 2017 «Année de la culture». Donc il serait nécessaire de se réunir pour partager le contenu».
A en croire toujours le ministre «beaucoup d'innovation seront apportées cette année pour une meilleure visibilité des activités culturelles. C'est pourquoi tous les acteurs ont été conviés. Au terme, tout cela sera mis en forme pour présenter les conclusions de cette réflexion au président de la République Macky Sall», a dit Mbagnick Ndiaye.
Dans le même registre, Rémy Sagna, le coordonnateur de cette initiative a précisé qu’il s’agit promouvoir tout ce qui est lié à la culture, veiller à la sauvegarde des patrimoines bâtis, des personnes ressources et de répertorier les éléments immatériels. Et le ministre de la Culture a mis en place une instance pour définir les objectifs. Il s'agit, entre autres, de «soutenir la promotion de la cinématographie, du livre, de la musique, la danse, la peinture. Bref, tout ce qui est lié à la culture, veiller à la sauvegarde des patrimoines bâtis, des personnes ressources et de répertorier les éléments immatériels». Pour Rémy Sagna, le but c’est aussi «d'étudier les voies et moyens pour donner des résultats tangibles aux bénéfices des acteurs culturels».
De l’avis du coordonnateur, pour arriver à ce résultat, il faut une méthodologie, une concertation plus large et plus inclusive des acteurs et surtout éviter de créer une confrontation entre acteurs. Et d'ajouter, en terme plus claire, qu’il s'agit du renforcement des actions existantes. Dans son allocution, le coordonateur Rémy Sagna, par ailleurs directeur cabinet du ministre de la Culture, a fait savoir que les actions doivent être décentralisées dans les régions, avec un calendrier d'animation, l’organisation des séminaires et donner un cachet particulier aux festivals. Et de poursuivre que la culture urbain est un secteur dynamique qui est d’une vitalité insoupçonnée.
POSE PREMIERE PIERRE ECOLE NATIONALE DES ARTS ET INAUGURE MUSEE DES CIVILISATIONS NOIRES
En outre, Rémy Sagna a informé que cet année, il sera procédé à la pose de la première pierre de l'école nationale des arts et l'inaugure du musée des civilisations noires. Pour finir, le coordonnateur a demande à chacune des associations de présenter un projet.
Cependant, prenant la parole les artistes se sont réjouis de cette initiative. Par ailleurs, ils ont soumis plusieurs doléances dont la mise en place «des structures de formation, la protection de la propriété intellectuelle, le statut de l'artiste, améliorer et surtout rendre visible les potentialités qui existent chez beaucoup de jeunes talents». Ils n'ont pas manqué de montrer leurs satisfécits sur la mise en place de la Mutuelle de santé pour la prise en charge des acteurs culturels.
Réagissant par rapport à ces doléances, le ministère de la Culture a promis d'apporter des réponses aux difficultés relevées ainsi que l'accès au logement. Car, souligne Remy Sagna, sans maison, on est plus rien. D’ailleurs, le ministère Mbagnick Ndiaye s’est dit disposé à accompagner les coopératives pour permettre aux acteurs de bénéficier des différents programmes.