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Législatives 2017 - Possible confection de liste commune entre Khalifa Sall et l’opposition: L’opposition maintient le flou
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par SB
Le front "Wattu Sénégal" confirme sa marche du 14 octobre
Dakar, le 05 octobre 2016 - Le Front "Wattu Sénégal" a tenu une réunion pour s`exprimer sur les points saillants de l`actualité nationale. Les partis de l`opposition ont par ailleurs confirmé la tenue de leur marche du 14 octobre.




C’est un vrai mystère qui entoure les pourparlers que serait en train de mener le maire socialiste de Dakar, Khalifa Sall, avec certains partis de l’opposition. En effet, aucun des responsables de partis adversaires politiques de Macky Sall et son régime, contacté par nos soins, n’a daigné éclairer la lanterne des Sénégalais sur l’éventuelle confection d’une liste commune avec l’édile de Dakar, aux prochaines législatives. Ils ont tous refusé ingénieusement de se prononcer sur la question.

L’éventuelle confection d’une liste commune de certains partis de l’opposition avec le maire socialiste de Dakar, Khalifa Sall, pour les prochaines législatives, s’entoure pour le moment d’un flou artistique. En effet, si certains avancent la possibilité d’un rapprochement entre l’édile de Dakar et des partis de l’opposition, pour imposer au chef de l’Etat, Macky Sall, une cohabitation dès 2017, il n’en demeure pas moins que rien n’a encore filtré de ces « pourparlers». En effet, à l’image de Khalifa Sall qui a caché son jeu, lors de l’émission Grand Jury du dimanche dernier, certains responsables de partis de l’opposition ont préféré ne pas répondre à la question.

C’est le cas du Vice-président de Rewmi, Déthié Fall, qui a tout simplement renvoyé la question aux partisans du maire de Dakar. Le protégé d’Idrissa Seck, Président de Rewmi, joint au téléphone, n’a pas voulu se prononcer sur la stratégie qu’est en train de mettre en œuvre un possible candidat. Pour lui, il serait inélégant de donner son avis sur une question qui tourne autour de la stratégie de quelqu’un, en l’occurrence Khalifa Sall. Il estime ainsi qu’il serait mieux de poser la question à l’entourage du maire socialiste, pour savoir avec qui ils sont en contact. Selon lui, c’est à eux de dire ce qu’ils sont en train de dérouler comme stratégie. Toutefois, il se dit prêt à se prononcer sur la stratégie de sa formation politique Rewmi, et même de l’opposition pour les prochaines législatives.

Le son est approximativement le même du coté d’And Jef, version Mamadou Diop Decroix. Invité aussi par nos soins à donner son avis sur une possible coalition avec le «rebelle» du Parti socialiste (Ps) pour rendre la vie difficile au président de la République et à son régime, dès cette année 2017, le député à la 12ième législature a, de manière brève et courtoise, a esquivé la question. Le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), membre de la coalition Mankoo Wattu Sénégal, a simplement dit : «je ne peux pas en parler». Impossible, alors, de lui tirer les vers du nez sur autre chose en rapport à la stratégie à mettre en œuvre pour avoir une majorité de l’opposition au sein de la 13ième législature.

Du coté du Grand parti (Gp), l’on n’en saura pas plus. En effet, l’un des responsables du parti de MalickGakou, en l’occurrence le Dr Mamadou Moustapha Wone, Adjoint au maire de Pikine, a fait savoir que le parti n’a pas statué sur la question. Donc, pour lui, impossible de donner un avis quelconque sur le sujet. Toutefois, Dr Wone a promis de faire signe, dès que le parti abordera le sujet, en marge de la réunion de ce jour, mercredi 1 février.

La tentative de la rédaction d’entrer en contact avec certains partis de l’opposition, comme par exemple le Parti démocratique sénégalais (Pds), l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), ou encore les Libéraux démocrates réformateurs Ldr/Yessal, est restée vaine. Si ce n’est le répondeur ou des téléphones qui sonnent dans le vide, ce sont des interlocuteurs qui promettent de réagir plus tard. Stratégie politique ou simple prudence ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que du coté du pouvoir, comme de l’opposition, l’heure est à l’aiguisement des armes pour préparer ces législatives, prévues le 30 juillet prochain. Les négociations et autres stratagèmes vont bon train, même si rien ne filtre pour le moment. Ce qui promet, en tout, une élection législative fortement disputée au mois de juillet prochain.
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