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© Présidence par DR
3ème Journée Nationale de l`Elevage Ndioum, le 9 décembre 2016 - La 3ème Journée Nationale de l`Elevage a été célébrée à Ndioum dans le nord du Sénégal. La manifestation a été présidée par le président de la République. |
Le Sénégal fait beaucoup de progrès dans la vaccination contre les maladies du cheptel. En effet, en 2016, 2 325 496 petits ruminants, soit 41%, ont été vaccinés contre la peste. Le vaccin contre la peste équine a été effectué sur 214 533 chevaux, soit 80% de l’effectif. Quant à la volaille, 1 681 882, soit 27%, ont été vaccinées contre la maladie de Newcastle. Pour les bovins, 1 735 883, soit 63% sont immunisés contre la dermatose nodulaire contagieuse. Et 1 526 207 autres ont été vaccinés contre la pneumonie contagieuse. Mais, malgré ces efforts consentis, les attentes restent encore importantes aux yeux de la tutelle pour qui ‘’les vaccinations contre les différentes maladies constituent un maillon important dans la gestion de la santé animale aussi bien dans la prévention que dans la maîtrise des foyers’’.
‘’Tant qu’on n’arrivera pas à la vaccination de 80% de notre cheptel, on peut dire que nous n’avons pas encore une très bonne santé animale. Nous nous évertuons à aller vers ça. C’est tout un processus que nous sommes en train de développer’’, a souligné le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, lors d’un atelier de deux jours à Saly. Les résultats révélés à cette occasion démontrent que l’indisponibilité des animaux qui partent en transhumance ou en divagation freine les résultats escomptés par le ministère et ses agents.
Par ailleurs, le ministre a aussi noté que le manque de personnes ressources nécessaires est aussi un défi à relever. Aminata Mbengue Ndiaye explique cet état de fait par la vague de départs volontaires enregistrés en 1990. ‘’Tous les agents techniques dans les services vétérinaires avaient quitté. Et le service avait de réelles difficultés, du point de vue des effectifs, pour pouvoir réaliser la campagne de vaccination’’, explique-t-elle. Ainsi, le recrutement d’agents va jouer un rôle important par rapport à l’atteinte des objectifs. D’ailleurs, pour pallier tout cela, la Banque mondiale compte appuyer un projet sur le pastoralisme avec un budget de 1 200 000 000 F Cfa.
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