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Les "Think-tanks" sénégalais invités à recourir à l’expertise locale
Publié le samedi 28 janvier 2017  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Pr Ousmane Kane présente son dernier livre
Dakar, le 26 août 2016 - Le Professeur Ousmane Kane, enseignant à l`université de Harvard aux États-Unis a présenté son dernier ouvrage: "Beyond Timbuktu". La cérémonie s`est déroulée au Codesria.




Les "think-tanks" ou laboratoires d’idées évoluant au Sénégal ont intérêt à recourir aux experts locaux et à se doter de bons instruments de financement pour être efficaces, a suggéré, jeudi, à Dakar, le secrétaire exécutif du le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), Ebrima Sall.

"Au Sénégal, pour faire en sorte que les ‘think-tank’ soient mieux efficaces et mieux outillés, il faut penser à mettre en place des structures de financement qui leur permettent d’avoir les ressources pour travailler et faire en sorte que l’on utilise moins d’expertise étrangère", a proposé M. Sall en marge d’une table ronde sur les perspectives de ces laboratoires d’idées.

"Il y a une tendance à accorder beaucoup d’importance à l’expertise étrangère et au financement étranger, plus qu’à l’expertise locale", a constaté le secrétaire exécutif du CODESRIA, précisant que le Sénégal compte "une quinzaine de think-tanks".

Selon lui, il est nécessaire de créer un cadre juridique permettant à ces structures de s’installer facilement au Sénégal.

Ebrima Sall rappelle par ailleurs qu’une étude publiée en 2016 par l’Université de Pennsylvanie (Etats-Unis) a désigné le CODESRIA comme étant "le meilleur laboratoire d’idées en Afrique’’.

Des financements importants doivent être octroyés à ces laboratoires, y compris le CODESRIA, dont le budget annuel varie entre huit et 10 millions de dollars US (environ quatre et cinq milliards de francs CFA), selon M. Sall.

’’Nous demandons beaucoup plus de ressources, car beaucoup de choses restent à faire, et nous n’avons pas les moyens de les faire’’, a-t-il signalé, en ajoutant que le CODESRIA n’a pas les moyens de se doter d’un ’’campus virtuel’’, un outil dont il a besoin.

’’Les pays développés ont les moyens et les ressources pour financer leur ‘think-tanks’. Ils ont aussi des systèmes politiques favorables à l’éclosion d’idées contradictoires (…) pour influencer les décisions’’, a poursuivi Ebrima Sall.

Citant l’étude publiée par l’Université de Pennsylvanie, il indique qu’il y a un millier de ’’think-tanks’’ en Afrique, contre environ 1.800 aux Etats-Unis, le pays où ils sont le plus nombreux.

L’Afrique du Sud est le pays africain comptant le plus grand nombre de laboratoires d’idées, avec 86 unités, selon M. Sall.
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