L’attaquant est encore muet en termes de réalisation mais il a fini de faire l’unanimité sur son apport dans l’animation offensive de l’équipe du Sénégal pendant cette Coupe d’Afrique des Nations (Can 2O17). Pour autant, il n’en demande pas plus : il veut aussi marquer ! Parce que c’est le job de tout attaquant. Ses états d’âme mis entre parenthèse, Mame Biram Diouf est le seul pour le moment à ne pas afficher sa peur face au Cameroun. ‘’Nous serons prêts pour la guerre’’ ! Voilà le cri de guerre lancé par l’attaquant des Lions, l’un des seuls à ne pas se cacher pour afficher de l’ambition face aux Lions indomptables que le Sénégal rencontre samedi en quart de finale de la Can au Gabon.
Le Parcellois respecte l’équipe du Cameroun duquel il préfère retenir le bon résultat obtenu il y a près de 6 ans. Il se souvient : ‘’ On les avait battus lors des éliminatoires de la Can 2012’’. Mais il refuse de se réfugier derrière l’histoire, arguant qu’il ‘’ne faut pas se focaliser sur les détails parce que chaque compétition à ses réalités’’. Cela dit, l’attaquant, qui se sait attendu et dont les performances souffrent du but qu’il n’arrive pas encore à marquer dans cette compétition, n’occulte pas l’objectif du Sénégal qui est ‘’d’aller jusqu’au bout’’ de la Can.
Pour lui, jouer le Cameroun ‘’ne sera pas une chose facile’’, mais la victoire peut être entrevue au bout parce que le ‘’Sénégal sera prêt’’. Et lui également. Parce que regardant dans le rétroviseur des deux matchs qu’il a fini de disputer, Mame Biram Diouf, Diego pour les intimes, n’est pas satisfait de lui. Il confesse d’ailleurs : ‘’Je me crée des occasions mais je n'arrive pas à les mettre au fond.’’ Aveu d’impuissance pour lui d’autant qu’il le sait lui-même. ‘’Malheureusement, on ne juge un attaquant que sur les buts qu’il marque’’, fait observer l’ancien de Man U. Même s’il rappelle avoir été présent lors des éliminatoires, il n’en demeure pas moins pour lui que son devoir est ‘’d’aider l’équipe en marquant’’. Alors, il rêve d’un ‘’déclic lors du match de samedi’’.