Politique
Comité de suivi du processus électoral: Mankoo contre la présence des "indépendants"
Publié le jeudi 26 janvier 2017 | Agence de Presse Sénégalaise

© Présidence par DR
Rencontre entre Mankoo Wattu Sénégal et le président de la République Dakar, le 1er décembre 2016 - Le président de la République Macky Sall a rencontré une délégation des leaders de l`opposition réunie dans le Front "Mankoo Wattu Sénégaal". Les échanges ont essentiellement porté sur les questions autour du processus électoral. |
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Le Front pour la défense du Sénégal Mankoo Wattu Sénégal (FDS/MWS) s’insurge contre la présence des membres dits "indépendants" au sein du comité de suivi du processus électoral.
Le Comité de suivi du processus électoral a été installé lundi à Dakar, sans le pôle de l’opposition, qui a fait part de son désaccord concernant l’intégration au processus d’une nouvelle entité représentant "les indépendants".
"(… Abdoulaye Daouda Diallo (ministre de l’Intérieur) a décidé de faire siéger dans le comité de veille électorale (…), des personnes qui n’y ont pas droit en violation des principes arrêtés en commun y compris la loi électorale qui vient d’être votée par l’Assemblée nationale. Il a ainsi inventé un quatrième pôle dit des Indépendants à l’insu de l’Opposition et des Non-alignés", fustige Mankoo dans un communiqué reçu à l’APS.
Le Front pour la défense du Sénégal souligne que "La notion d’indépendants, inscrite dans la loi électorale, est très précise" et "désigne explicitement les citoyens qui n’appartiennent à aucun parti politique".
"Or celui qui prétend représenter les indépendants, désigné par Abdoulaye Daouda Diallo en personne, dirige un parti politique officiellement reconnu. Il ne peut donc, aux yeux de la loi, être dans le comité de veille pour le compte des Indépendants", argumente t-il.
Dans le journal Le Soleil, Abdoulaye Daouda Diallo a dit que le processus doit être inclusif, soulignant que tous les partis politiques "doivent faire partie du processus".
Mankoo rappelle que depuis 25 ans, "la tradition veut que ces trois types d’acteurs politiques soient reconnus dans les discussions concernant le processus électoral : le pouvoir en place appelé Mouvance présidentielle, l’Opposition, et ceux qu’on appelle les Non-alignés".
Le FDS relève que la dernière Commission technique de réforme du code électoral "n’a pas dérogé à cette tradition" dénonce ces "pratiques inacceptables" qui "sont la preuve éclatante" que le ministre de l’Intérieur "ne peut pas être le ministre chargé d’organiser les élections législatives".
Le FDS/MWS "réaffirme sa position de la nécessité de nommer une personnalité neutre et consensuelle pour organiser les élections législatives dans le respect du calendrier républicain".

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