Le milieu de terrain sénégalais Henri Saivet présente mieux le profil de meneur de jeu que Sadio Mané, a assuré Aliou Cissé, le sélectionneur national, lorsqu’il lui a été demandé de commenter la performance de l’attaquant de Liverpool (élite anglaise).
Saivet a été appelé à la surprise générale dans le groupe de 23 joueurs sélectionnés pour jouer la CAN 2017, après avoir manqué la majorité des matchs joués lors des éliminatoires.
Mais il est en passe de devenir l’arme fatale des Lions dans cette compétition.
Jeudi, contre les Warriors du Zimbabwe, il a été à l’origine des coups gagnants de son équipe, vainqueur par 2 buts à 0.
Pour le premier but, le joueur de Newcastle (D2 anglaise) a introduit le ballon dans la course de Diao Keita Baldé qui, d’un centre tir, donne à Sadio Mané l’occasion d’ouvrir le score (9e minute).
Sur le deuxième but, Henri Saivet, actuellement prêté à Saint-Etienne (Ligue 1 française) par les Magpies depuis janvier 2016, n’a eu besoin de personne.
Prenant ses responsabilités, le natif de Dakar a transformé un coup franc, qui a permis aux Lions de prendre un avantage certain.
Lors du premier match contre la Tunisie (2-0), il avait déjà réussi son entrée en jeu à la place de Pape Alioune Ndiaye, en tentant de casser le jeu des Aigles de Carthage.
A l’âge de 27 ans presque, Henri Saivet, appelé en équipe nationale par l’ancien sélectionneur Alain Giresse (2013-2015) pour servir d’attaquant excentré, semble avoir trouvé son bonheur en milieu de terrain axial.
Arrivé sur la pointe des pieds, Saivet semble être l’homme qu’Aliou Cissé cherchait depuis ses débuts avec la sélection nationale, notamment avec le match contre le Burundi (3-1), joué à Dakar pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2017.
En prenant ses responsabilités sur les balles arrêtées et dans les transmissions, l’ancien Bordelais, qui cherche à rebondir après des exercices ratés à Newcastle (2015-2016), peut trouver avec les Lions la rampe de lancement souhaitée.
Considéré naguère comme un Espoir du football français, Henri Saivet avait du mal à franchir un palier à Bordeaux, en passant par Newcastle et à Saint-Etienne.
Prêté chez les Verts, il avait besoin de ces matchs de très haut niveau et à forte tension, en plus de l’Europa League, pour montrer qu’il a bien grandi.
Avec la qualification des Lions en quarts de finale, le natif de la Sicap est dans le bon wagon pour démontrer qu’il a passé un certain cap.