Le riz local ’’ne correspond pas à la demande’’ (spécialiste) #aDakar

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Le riz local ’’ne correspond pas à la demande’’ (spécialiste)

Publié le jeudi 13 mars 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal
Jeudi 13 mars 2014- Le forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal a été lancé dans le cadre de la 15ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), du 5 au 18 mars. Photo:Lansana Gagny Sakho, directeur général du cabinet Experts Vision

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Le riz produit dans la vallée du fleuve Sénégal ''ne correspond pas aux besoins des populations'', a déclaré, jeudi à Dakar, Lansana Gagny Sakho, directeur général du cabinet Experts Vision, déplorant les problèmes liés aux prix pratiqués sur le marché.

‘’Ce qui manque aux Sénégalais pour produire le riz, en particulier pour répondre aux besoins du marché, c’est que le riz qui est produit localement ne correspond pas à la demande des populations’’, a-t-il dit, lors du forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal.

Cette rencontre se tient dans le cadre de la 15ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), du 5 au 18 mars.

‘’Vous avez des aspects qualité qui peuvent être réglés mais le riz qui sort de la vallée du fleuve Sénégal coûte à peu près 230.000 francs la tonne, alors que le riz qui est importé d’Inde coûte 215.000 francs la tonne. Le gros problème est là’’, a-t-il déploré.

Selon lui, ‘’ce qu’il faut savoir c’est que pour y arriver, il faut qu’on arrive à une logique de protection, de subvention, c'est-à-dire demander aux importateurs d’avoir un quota de riz local ou alors, l’Etat arrête de subventionner le riz’’.

M. Sakho a indiqué qu’ ‘’on ne peut pas développer la filière de riz local en disant que nous allons baisser les denrées de première nécessité’’.

‘’Le gouvernement doit soutenir les personnes qui investissent dans la filière. Il faut aussi qu’on se dise la vérité sur les prix. Les chiffres qui sont donnés par le ministère de l'Agriculture concernant les récoltes sont des données erronées’’, a-t-il soutenu.

‘’Au Sénégal, il y a trois industries qui font 500.000 tonnes de riz par an et la demande est d'un million de tonnes. Comment dans ces condition, peut-on dire que nous allons aller vers l’autosuffisance alimentaire en 2018?’’, a-t-il souligné.

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