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© Autre presse par DR
Pape Diouf, ancien président de l`Olympique de Marseille |
Pape Diouf n’est pas du tout alarmiste sur la première prestation servie par les Lions du Sénégal contre la Tunisie. Selon le consultant de Canal+, la tournure du match imposait que la Tunisie réagisse et accule le Sénégal. Car pour lui, quand on mène au bout de 25 minutes par deux buts d’écart contre la Tunisie, une grosse équipe, il faut s’attendre à ce que celle-ci équipe se rebiffe.
"Quand on mène par 2 à 0 face à un adversaire de gros calibre, il ne faut pas s’étonner si celui-ci se rebiffe et se donne tous les moyens pour revenir. Ce genre de match peut à tout moment basculer. En début de rencontre, le Sénégal a eu toutes les peines du monde à imposer son jeu. Et voici qu’à la faveur d’un penalty bien venu, mais justifié, la face du match a changé en faveur des Lions. La réussite allait être de leur côté et leur gardien a fait le reste", a dit Pape Diouf dans les colonnes de Stades.
Pour l’ancien président de l’Olympique de Marseille, les commentateurs et les journalistes sportifs peuvent aussi, au lieu de mettre l’accent sur ce qui n’a pas marché, pointé du doigt les points forts que l’équipe a montrés. "Sans le moins du monde perdre leur sens critique et leur liberté d’expression, les commentateurs doivent insister davantage sur les mérites de l’équipe que sur les insuffisances que forcément, une force comme la Tunisie allait mettre à nu. Les hommes de Kasperzack auraient sans doute préféré être à la place de ceux d’Aliou Cissé", croit Pape Diouf.
Les Lions effectueront leur deuxième sortie dans cette poule B contre le Zimbabwe, jeudi, à 20 heures. Le Zimbabwe avait tenu en échec l’Algérie (2-2). Les Lions sont leaders du groupe avec 3 points.
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