La presse sénégalaise parue mardi met le focus sur la conférence de presse tenue hier à Dakar par Me Ahmad Faty, le conseiller spécial du président élu de la Gambie, Adama Barrow.
«Crise en Gambie-Le +jengu+ (révolte en langue wolof) de Barrow depuis Dakar», titre Vox Populi.
Ce journal cite Me Faty qui lisait le message du président Barrow : «Ce 19 janvier 2017, je vais prêter serment et former mon gouvernement».
Selon nos confrères, Barrow condamne la vague massive d’arrestation d’officiers militaires et de sécurité, et menace «ceux qui sont engagés dans les violations des droits humains» en Gambie.
«Prestation de serment du président élu le 19-Adama devant le Barrow gambien», titre Le Quotidien, rappelant qu’il formera son gouvernement le même jour.
De l’avis de ce quotidien, la Cour suprême ne veut pas statuer sur le recours de Jammeh contre l’investiture de Barrow.
Quoi qu’il en soit, La Tribune note que «Barrow affronte Jammeh», avant de se demander : «Sera-t-il investi à partir de Dakar ?»
De son côté, Le Témoin parle des «escarmouches à distance !» pour la présidence gambienne.
«Je prêterai serment jeudi en territoire gambien», dit Adama Barrow, poussant Jammeh à répliquer : «Non, tu ne prêteras pas serment».
Le journal écrit que Farafégny ou…l’ambassade de Gambie à Dakar, le lieu de prestation reste un mystère.
Toutes choses qui font dire à Rewmi que «la tension monte d’un cran en Gambie».
«Le président élu montre ses griffes. Les députés prorogent la transition en Gambie», renseigne Rewmi.
Libération insiste sur ce «coup de théâtre en Gambie avec la fuite des ministres de la Justice et des Finances».
Nos confrères de Sud Quotidien traitent de «la vérité sur l’exil de Barrow à Dakar» et informent que Buhari a été vexé par Jammeh qui a dit à la Cedeao : «Si vous amenez Barrow, gardez-le, mais je ne le laisserai pas rentrer à Banjul !»
Pendant ce temps, L’Observateur constate « une panique à Banjul» causant «le sauve-qui-peut des réfugiés».
«Trois ministres quittent Jammeh. Un plan d’évacuation de 4.000 lèves sénégalais à la frontière mis en place», informe le journal.