Le secrétaire d’État chargé de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ne pense pas qu’il y a eu rupture de consensus entre le pouvoir et l’opposition autour de la question des 15 députés octroyés par le chef de l’État à la Diaspora. Pour Youssou Touré, cette décision rentre dans le cadre des prérogatives du chef de l’État. Youssou Touré souligne par ailleurs que dialoguer ne veut dire tomber d’accord sur toutes questions.
"Ce sont des prérogatives du chef de l’État. Dialoguer ne veut pas dire avoir un consensus sur tout. On ne peut pas non plus dépouiller le président de la République de toutes ses prérogatives. Il faut qu’il y ait des plages de convergences parce que le pays appartient à tout le monde. Nous lançons un appel à l’opposition pour que nous puissions discuter autour de la date des législatives et aboutir à un consensus. C’est mieux que de faire dans des agitations et des discours pernicieux", a dit Youssou Touré dans une interview accordée à l’As.
Pour le patron du réseau des enseignants républicains, les querelles politiciennes doivent être tues quand il s’agit de questions majeures. C’est pourquoi il invite l’opposition à discuter d’une nouvelle date pour la tenue des législatives.
Le Parti démocratique sénégalais avait annoncé il y a quelques jours, après le vote de la loi portant le nombre de députés à 165, qu’il allait saisir le Conseil constitutionnel pour faire invalider la loi.