Pour faire ses adieux à l’année 2016, la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano a organisé avant-hier, samedi 31 décembre, un spectacle intitulé « Tuxusu-Beun, Ribidion ». Et ce sont les artistes et comédiens du Ballet national « La Linguère », de la Troupe nationale dramatique et de l’Ensemble lyrique traditionnel qui ont interprété le spectacle. Par la danse, la musique, la comédie et le théâtre, les artistes sont parvenus à faire un «critique » de la société pour enfin montrer à prendre conscience des « tares sociales ».
Du théâtre, de la musique, de la danse et de la comédie, c’est ce qui a marqué la soirée du samedi 31 décembre au Théâtre national Daniel Sorano. Intitulé «Tuxusu-Beun, Ribidion», le spectacle a été interprété par les artistes et comédiens du Ballet national «La Linguère », de la Troupe nationale dramatique et de l’Ensemble lyrique traditionnel. Une représentation artistique mise en scène par Jean Pierre Leurs.
Pour autant, les artistes comme Serigne Ndiaye Gonzalez et Mor Ba ainsi que le danseur Pape Moussa Sonkho et son équipe ont ravivé le public de rires et beaucoup d’ambiance. Toutes les scènes reflétaient les « tares » de la société sénégalaise à travers les gaspillages dans les cérémonies familiales, le manque d’éducation des enfants et le manque de responsabilité des parents dans certaines situations. C’ était donc une «succession de situations comiques et dramatiques sur toile de fond de critique sociale constructive et pédagogique» pour faire une introspection profonde de la société sénégalaise. Celle-ci a été représentée dans toutes ses «formes, ses dynamiques, ses couleurs et ses mutations actuelles » à travers le spectacle.
Parmi toutes les scènes, les acteurs, après avoir « dérapé » sur les normes sociales, sont revenus, à la fin, à prendre conscience de leurs erreurs. Sur ce, il s’agit d’aider les gens à «refaire leurs comportements pour une société plus juste ».
Selon le directeur du Théâtre national Daniel Sorano, Sahite Sarr Samb, la soirée du genre est une « tradition » de la Compagnie du Théâtre pour accompagner les Sénégalais. A en croire les organisateurs, la fête de Saint-Sylvestre est un « moment fort de retrouvailles pour communier, prier, festoyer et se divertir ; chaque personne essaye de se passer avec joie et optimisme, de l’année qui s’achève et de s’ouvrir à la nouvelle année qui commence ». Et ce, pour expliquer le sens de l’évènement à travers lequel la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano a rendu ainsi hommage à feu Souleymane KOLY, «talentueux metteur en scène et chorégraphe africain ».