Discours du nouvel an : Jammeh accuse la CEDEAO d’ingérence et demande aux Gambiens de se préparer #aDakar

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Discours du nouvel an : Jammeh accuse la CEDEAO d’ingérence et demande aux Gambiens de se préparer

Publié le lundi 2 janvier 2017 | Walf Fadjri L’Aurore

© Abidjan.net par Atapointe
Ouverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d`Etat
Le 44è sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) s`est ouvert, vendredi, dans la capitale politique et administrative de la Côte d`Ivoire, Yamoussoukro en présence de 14 Chefs d`Etat de la sous-région ouest-africaine. Photo: Yaya Djammeh, président de la République du Gambie

Yahya Jammeh, dans les habits d’un président en exercice, s’est adressé aux Gambien à l’occasion du nouvel an. Une occasion pour lui de revenir sur la crise post-électorale.
Jammeh à déclaré que le recours qu’il a déposé à la Cour suprême en tant que candidat aux élections présidentielles est conforme à la Constitution gambienne.

Il a dit que la poursuite de la justice telle que prévue par la Constitution sert de base à sa protestation et à son rejet des résultats des élections présidentielles du 1er décembre.

Tout en expliquant son acceptation initiale des résultats des élections, le leader gambien a déclaré que les erreurs et la rectification des résultats lui faisaient douter de l’impartialité de la commission électorale. Le président Jammeh a déclaré que d’autres enquêtes ont révélé des anomalies dans le processus et a simplement demandé un retour aux urnes pour permettre aux Gambiens librement et équitablement de voter pour leur choix.

Il a dit que son gouvernement n’optera pour aucune confrontation militaire à moins qu’il soit obligé de défendre la souveraineté, l’indépendance et la dignité du pays. Tout en demande à ces concitoyens à se préparer à défendre le pays en cas d’attaque. Il a soutenu que les efforts de la CEDEAO pour mettre en œuvre les résultats des élections par tous les moyens possibles sont totalement illégaux puisqu’ils violent le principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etats membres.