Le Projet de promotion de la jeunesse (PPJ) a permis de dépister 5.192 jeunes et adolescents dont 17 cas positifs, dans le cadre de la 14ème édition de la "Semaine Jeunes SIDA", a indiqué vendredi son directeur, Abdoulaye Kâ.
Le PPJ s’était fixé l’objectif de dépister, au 26 décembre 2016, fin de cette édition, "au moins 6 450 jeunes et [de] sensibiliser au moins 15.000 adolescent(e)s et jeunes sur les comportements et pratiques à risques de contamination du VIH/SIDA".
‘’Au terme de la semaine, 5.192 jeunes ont été dépistés dont 17 cas positifs et 25.000 jeunes et adolescents sensibilisés sur les comportements et pratiques à risques de contamination du VIH/SIDA", a dit le directeur du PPJ au cours d’une conférence de presse.
Cette 14e édition de la "Semaine Jeunes SIDA", a été lancée lundi 19 décembre à Bantaco, à Kédougou (sud-est), région qui enregistre "un taux de prévalence de 1,7%", deux fois plus que la moyenne nationale de 0,7%.
Abdoulaye Kâ a déploré les nouvelles infections au VIH notées" dans cette région, lesquelles "affectent davantage les jeunes et les femmes".
‘’Les régions situées dans les zones frontalières ont un taux de prévalence qui dépasse celui national. La zone de Kédougou qui regroupe une dizaine de nationalités fait que son taux de prévalence peut aller jusqu’à 1, 9 %. Donc, il est important d’aller dans cette zone pour réduire les risques’’, a souligné M. Kâ.
Il informe que près de 200 personnes habitants Bantaco sont venues d’elles-mêmes pour se faire dépister. ‘’Un acte responsable que nous saluons et [conseillons] à tous les jeunes du pays afin d’éliminer le Sida’’, a souligné Abdoulaye Kâ.
La "Semaine Jeunes SIDA" est une initiative qui "entre dans le cadre global de l’engagement national pour ‘’un Sénégal sans SIDA à l’horizon 2035’, en référence à l’atteinte de l’objectif des trois 90 d’ici 2020", signale le directeur du PPJ.
Il précise que ce nouvel argumentaire vise à ce qu’à l’horizon 2020, "90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique", que "90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable" et que "90% des personnes recevant un traitement antirétroviral aient une charge virale durablement supprimée".