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Fatick : Les jeunes apéristes menacent de saboter la caravane de Cheikh Kanté
Publié le samedi 31 decembre 2016  |  Walf Fadjri L’Aurore
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© aDakar.com par DF
Le Port Autonome de Dakar et Necotrans signent une convention de concession
Dakar, le 21 Mai 2014- Le groupe NECOTRANS, concessionnaire du terminal vraquier du môle 8 du Port de Dakar, va reprendre les travailleurs actuels et va créer 200 emplois, a annoncé son Président-directeur général, Gregory Querel. Il s’exprimait lors de la signature de convention de concession portuaire avec le Port autonome de Dakar et d’une convention de financement avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Bank Of Africa (BOA) et ECOBANK. Photo: Dr Cheikh Kanté, Directeur général Port Autonome de Dakar




Les jeunes apéristes de Fatick ne décolèrent toujours pas. Après avoir été massivement dans la rue pour brûler des pneus, barrer la route nationale et manifester contre la politique d’emploi de leur leader, en l’occurrence le président Macky SALL, ils sont sur le point remettre ça. Et cette fois-ci c’est Cheikh KANTE, directeur général du Port autonome de DAKAR, qui doit se rendre dans leur localité dans le cadre des sensibilisations sur les inscriptions sur les listes électorales qui risque de faire les frais. En effet, selon nos sources des jeunes sont en train de s’organiser pour saboter la caravane du patron du Port de Dakar qu’ils accusent de mener une politique d’exclusion au sein de l’APR de Fatick. «Il (Cheikh KANTE, Ndlr) a désorganisé l’APR dans la région de Fatick. Il est le dernier venu après avoir transhumé et il est le seul à créer des distorsions. Il offre du travail à ses proches laissant en rade la grande majorité des jeunes. Il a décidé d’ouvrir sa propre permanence. Nous interpellons le Président Macky SALL et l’invitons à mettre un terme aux agissements de cet homme», martèlent ces jeunes dans un manifeste. Poursuivant, ils ajoutent : «Treize d’entre nous ont été jetés en prison pour avoir brûlé des pneus alors que du temps de WADE, la RTS a été mise à feu et jamais un jeune n’a été arrêté».
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