Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (Maese), Mankeur Ndiaye, qui est revenu sur la situation politique en Gambie, l’affaire du retrait de l’autorisation au groupe scolaire turc Yavuz Selim, et le gel des relations avec Israël, lors de son passage hier à l’Assemblée nationale, fait la Une des quotidiens parus vendredi.
A la Une de Sud Quotidien, Mankeur Ndiaye affirme qu’ «à compter du 18 janvier, Jammeh ne sera plus président».
Sur la décision du Pm israélien de geler ses relations avec le Sénégal, suite au vote d’une résolution contre les colonies en Palestine, Mankeur Ndiaye affirme : «Cette position, nous l’assumons quelles que soient les sanctions».
Selon EnQuête, «Dakar accentue la pression» contre Jammeh qui refuse de quitter le pouvoir.
Dans ce journal, le Maese rappelle qu’à compter du 18 janvier, Jammeh ne sera plus président, mais que «le Sénégal n’est pas des bellicistes».
Ce qui fait écrire à La Tribune que Dakar cherche des solutions pacifiques à la crise gambienne.
«Sénégal-Israël, clash total», titre L’Observateur, donnant la parole au chef de la Diplomatie qui martèle : «Tant mieux si Netanyahou annule ma visite».
Ce qui fait dire au Quotidien que «Mankeur (est) sans diplomatie». Sur l’affaire Yavuz Selim, le ministre souligne que «le mouvement de Gülen est une organisation terroriste en Turquie».
Revenant dans 24 Heures sur le gel des relations avec Tel Aviv, Mankeur Ndiaye estime qu’ «il y a juste une tempête diplomatique avec Israël».
Plongeant dan l’ambiance au Palais présidentiel, Le Soleil informe que «45 Sénégalais (ont) décorés dans les Ordres nationaux».
Au même moment, Le Témoin donne «les raisons de la pénurie» de la viande de porc et explique que les importateurs bissau-guinéens et gambiens font une véritable razzia et payent au prix fort.
Selon le journal, environ 400.000 cochons sont tués par an au Sénégal pour approvisionner les Chrétiens qui représentent 5% de la population.
«Attaque à main armée à Payar (Est)-Trois jeunes dames enlevées, onze blessés», relate L’As.
Les Echos alertent sur de graves difficultés en vue entre Nouakchott et Dakar et révèle que «la Mauritanie réclame le pétrole et le gaz au large de Saint-Louis».