Dakar (Sénégal), 28 déc (APS/AIP) – Le Sénégal peine à atteindre un taux de 15% dans la transformation des ressources agricoles, halieutiques et de l’élevage, a soutenu mardi à Dakar, le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille.
« Aujourd’hui, le parc industriel est composé en partie de l’industrie agroalimentaire. Malheureusement, nous constatons que la transformation de nos ressources agricoles, halieutiques et de l’élevage atteint difficilement 15 % là ou des pays pas loin de chez nous ont 90 % », a-t-il dit.
Aly Ngouille Ndiaye intervenait lors de l’ouverture de l’atelier de validation de la Lettre de politique sectorielle du ministère de l’Industrie.
Il indique que l’industrie agroalimentaire sénégalaise fait face à quelques contraintes de compétitivité, notamment la cherté des facteurs de production, les problèmes de la contrebande et de la fraude auxquels il faut trouver des solutions.
« Nous avons une position géographique qui permet d’accéder à certains marchés et de capter des industries venues d’ailleurs. Et cela doit se faire dans le cadre du projet de domaines industriels », a soutenu le ministre de l’Industrie.
Selon lui, c’est l’ensemble des facteurs qu’il faut mettre en œuvre pour que l’industrie puisse se positionner. « Nous devons également faire en sorte qu’il y ait beaucoup plus de transformations dans nos industries », a ajouté Aly Ngouille Ndiaye.
Il a rappelé l’existence de plusieurs programmes pour aider les entreprises à se mettre à niveau et faire face à la concurrence.
« Nos industries doivent se préparer à concurrencer les industries européennes. Certes, nous avons eu à noter des dysfonctionnements dans nos codes, mais il faut faire des aménagements pour permettre à nos industries de pouvoir se préparer librement tout en permettant à d’autres de venir au Sénégal », a dit M. Ndiaye.
aip